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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 24 février 2021

The False Road - Fred Niblo - 1920

 


Dans un hôtel en ville se tient le quartier général d'une bande de voleurs talentueux et très bien organisés dirigée par Sapphire Mike Wilson. Parmi les voleurs se trouvent sa favorite, Frisco Minnie, qui fait équipe avec la belle Betty Palmer, une perceuse de coffre fort de grand talent.

Celle-ci se réjouit d'aller à la rencontre d'un ancien pickpocket du groupe qui vient de passer deux ans derrière les barreaux de Sing Sing, Roger Moran.

Betty l'attend auprès du directeur du pénitencier tandis qu'un gardien apporte à Roger le complet de ville qu'elle lui a apporté.

Roger a décidé de mener une vie honnête mais il ne sait comment le dire à Betty. A l'hôtel Sapphire a organisé un grand banquet pour fêter le retour de Roger et tout le monde est heureux de le revoir jusqu'à ce que Roger prenne son courage à deux mains pour avouer qu'il n'a pas l'intention de poursuivre dans la voie qui l'attend. Cela jette un tel froid que tous les convives quittent la table. Seule Betty tente de le convaincre de poursuivre et Roger lui propose de l'épouser. Mais Betty n'a pas l'intention de changer de vie et Roger quitte la ville et s'installe à White Harbour, un petit port de province où il trouve du travail comme homme à tout faire auprès d'un vieux couple dont le mari est le banquier débonnaire de la ville.

Roger est heureux auprès des Starbuck, des gens simples et honnêtes, mais ses anciens amis apprennent qu'il y a une banque facile à piller à White Harbour.

Betty et Minnie se font passer pour deux soeurs qui cherchent une maison à louer pour se reposer à White Harbour. Elle sont accompagnée de leur chauffeur et arrivent en ville où on leur indique la banque. Le gentil Joshua Starbuck leur indique une maison non loin de la leur et, lorsque les deux jeunes femmes décident de s'y installer, Starbuck les invite chez lui pour les présenter à sa femme et leur faire gouter ses délicieux biscuits au gingembre. Lorsqu'il revient du poulailler, Roger découvre les deux femmes dans le séjour et se demande le but de ce déplacement. Il essaie bien d'en apprendre davantage mais Betty lui répond qu'elles ont juste besoin de vacances. Minnie est une peintre accomplie et le soir du vol de la banque, Betty déploie une tenture peinte par sa complice qui représentant la porte du coffre fort qui la couvre tandis qu'elle opère pour l'ouvrir. Pendant ce temps le chauffeur occupe le shérif en faisant mine d'être ivre. Le casse fini, Betty rejoint Minnie dans la voiture et le chauffeur les rejoint avant de démarrer en trombe.

C'est une catastrophe pour le couple Starbuck. Joshua voulait emmener sa femme en Italie en hiver avec ses économies pour sa santé mais le vol le met dans un immense embarras.

Du coup, Roger revient en ville où il déclare à ses anciens complices vouloir revenir à sa vie d'avant. Pour le prouver il dérobe une montre mais contre toute attente, Betty se montre déçue par sa décision de revenir à sa vie de pickpocket ..



Enid Bennett
Charmante histoire avec le beau et séduisant Lloyd Hughes et la belle Enid Bennett, la femme de 1918 à 1948 du réalisateur Fred Niblo avec lequel elle partagera 30 ans de vie commune jusqu'à sa mort à lui, mariage qui verra la naissance de trois enfants. Un DVD est disponible grâce à une campagne Kickstarter lancée par Tim Lussier et une copie du film provenant de la bibliothèque des congrès.

Les images sont bien conservées et la musique composée par David Drazin est excellente.

L'action et le suspens sont très bien menés, le film termine de jolie manière qui sera probablement considérée comme désuète à notre époque. A mon avis ces vieilles valeurs que sont la naïveté et la gentillesse font le charme de ces films. 

Dans le rôle de la femme de Starbuck, la gentille Edith Murgatroyd qui est plus connue sous le nom de Edith Yorke. On peut la voir dans bon nombre de films, dont Seven Keys to Baldpate, Wild Horse Mesa ou City Girl.

60 minutes


Enid Bennett ... Betty Palmer

Lloyd Hughes ... 'Pickpocket' Roger Moran

Wade Boteler ... 'Sapphire' Mike Wilson

Lucille Young ... 'Frisco' Minnie

Charles Smiley ... Joshua Starbuck

Edith Murgatroyd ... Mother Starbuck (as Edith Yorke)

Gordon Mullen ... Crook Chauffeur
Lloyd Hughes


mercredi 19 septembre 2018

The Woman in the Suitcase - Fred Niblo - 1920




Mary Moreland vient tout juste d'achever ses études dans un pensionnat huppé. De retour à la maison, elle retrouve ses parents chéris. Son père, James Moreland revient alors d'un voyage d'affaires à Philadelphie. Mary, heureuse de le revoir se rend  à son bureau où son père lui promet un cadeau. Alors qu'il est attiré hors de la pièce par une affaire, Mary,, impatiente de découvrir le cadeau promis, ouvre la valise dans laquelle elle découvre le portrait d'une femme.
Son père la rejoint et Mary l'aperçoit cacher la photo alors qu'elle attend son cadeau. 
Le soir Mary donne une fête pour célébrer son diplôme. Tout le monde est gai mais Mary tombe de haut lorsqu'elle surprend une conversation entre son père et Dolly, la femme du portrait dans la valise.
Comme elle surprend le rendez-vous des deux amants, Mary décide de passer une petite annonce pour obtenir la garde d'un chaperon.
Le fils du magnat qui possède le journal, Billy Fiske, décide de répondre à l'annonce et appelle Mary qui l'engage. 
Après s'être rencontrés dans le hall de l'hotel Carlton comme convenu, le pauvre garçon ne comprend pas très bien quel est le but de ses sorties avec Mary qui se montre bien mystérieuse ...



Pas de femme découpée en morceaux mais un film bien démodé par le thème ! Plutôt agréable à regarder après les 20 premières minutes qui introduisent la suite, car jusque là le film tire un peu en longueur. Ensuite, à l'arrivée de Billy l'action prend peu à peu forme. Le spectateur se demande si la romance entre le père et Dolly est sérieuse, je craignais que ce ne soit pas le cas et que le réalisateur s'en sorte avec une pirouette du genre "Dolly était la soeur d'un ami décédé" ou un truc de ce genre. Heureusement il n'en est rien.
Toutefois, il est difficile de penser que Mary est une jeune fille bien élevée vu les actes : fouille de la valise de son père, écoute du téléphone, fausse identité, etc !
De même on se demande bien pourquoi le père s'encanaille avec une femme telle Dolly et ses fréquentations peu recommandées ! 

Le bon côté du film c'est qu'on a plaisir à voir Enid Benett et surtout Rowland V. Lee qui se trouve plus souvent derrière la caméra que devant et à qui on doit plusieurs films qui mettent en scène Pola Negri ou Gary Cooper. Ici il se montre charmant !



65 minutes



Enid Bennett ... Mary Moreland
William Conklin ... James B. Moreland
Dorcas Matthews ... Dolly Wright
Rowland V. Lee ... W.H. 'Billy' Fiske (as Roland Lee)
Claire McDowell ... Mrs. James B. Moreland
Donald MacDonald ... 'Doc' Harrison (as Donald McDonald)
Gladys George ... Ethel


mercredi 6 juillet 2016

Blood and Sand - Fred Niblo, Dorothy Arzner - 1922




Juan donne bien du souci à sa mère, une pauvre veuve de Séville qui partage en outre un petit appartement avec son beau fils et sa fille. En effet pour assouvir sa passion de la tauromachie, Juan disparait quelques jours avec ses deux amis. Dans les arènes de campagne les jeunes gens affrontent un taureau et Juan obtient son premier succès alors que l'un de ses amis reste étendu à tout jamais.

De retour à Séville, les prouesses de Juan sont reconnues et l’arène enfin prête à l'accueillir. Son beau-frère est persuadé que le garçon va faire un flop mais contre toute attente c'est le succès qui l'attend au contour. Juan devient un matador célèbre. A son retour chez lui il aperçoit Carmen, une jeune fille qu'il a connue alors encore gamin. C'est le coup de foudre immédiat.

Les deux jeunes gens se marient et Juan poursuit sur sa lancée, le succès l'emmène dans les arènes de Madrid où il fait la connaissance de Dona Sol, la fille du meilleur éleveur de taureaux d'Espagne. La sulfureuse jeune femme jette son dévolu sur Juan qui ne sait comment résister à ses avances ...


Pauvre Matador, pauvre bête ... mais la vraie bête est composée de milliers de têtes ! 

 Comme il a raison ce brave philosophe qui au début du film nous affirme que la vie ne peut durer lorsqu'elle est bâtie sur la cruauté. Il me semble que c'est donc une histoire étonnamment moderne, contre cette cruelle coutume qu'est la tauromachie, ce qui est plutôt une bonne surprise.
Je ne voulais pas voir ce film, j'ose à peine regarder le taureau tant j'ai honte pour nous les humains. Je déteste la souffrance inutile et lorsque la pauvre Carmen dit qu'elle n'a pas pu regarder les scènes où Juan risquait sa vie, de mon côté c'est plutôt pour la vie du taureau que je craignais (le toréador n'ayant que la monnaie de sa pièce, qu'il soit Valentino ou pas).
On comprend surtout que la fierté et le courage que la foule admire tant, sont plutôt représentatifs d'une envie de sang (de l'inculture ou un manque d'évolution, quoi d'autre ?).
 Il est d'ailleurs intéressant de noter que Juan est montré comme un garçon naïf et non éduqué.

N'est-ce pas pathétique d'avoir l'air (ou plutôt de vouloir avoir l'air, il faut bien se justifier n'est-ce pas ?) de pratiquer un "noble art" lorsqu'on ne sait pas apprécier la femme qui vous aime et vous attend à la maison et qu'on ne peut résister à une autre femme ?
Alors on on comprend bien qu'il y a rien de noble ou de grand dans ce héros, rien qu'un misérable petit humain voué à mourir comme tout le monde, mais ici d'une bien cruelle manière sous les yeux de la bête constituée de milliers de têtes.
L'humain est d'une telle cruauté. C'est incroyable le nombre d'excuses invoquées pour perpétuer ce genre de barbarie, ne me parlez pas d'art ou de sport dans la mise à mort d'un taureau dans une arène !

Ce n'est pas le meilleur film de Valentino. Ici il se montre désemparé et plutôt mou face à une Nita Naldi très en beauté et sûre de son emprise sur le pauvre garçon (Si je faisais de la psychologie à bon marché je dirais que le petit matador surcompense sa mollesse et sa petitesse en massacrant un bel et noble animal réputé pour son courage et sa force) ...

Il y a quelques réparties intéressantes. De nombreuses images de corridas réelles sont insérées dans le film ce qui est pour moi encore plus écœurant.


D'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez

Titre français : Arènes sanglantes

108 minutes



Rosa Rosanova ...
Angustias (as Rose Rosanova)
Rudolph Valentino ...
Juan Gallardo (as Rodolph Valentino)
Nita Naldi ...
Doña Sol
Leo White ...
Antonio
Lila Lee ...
Carmen
Rosita Marstini ...
Encarnacion
Charles Belcher ...
Don Joselito
Fred Becker ...
Don José
George Field ...
El Nacional
Jack Winn ...
Potaje
Harry Lamont ...
Puntillero
Gilbert Clayton ...
Garabato
Walter Long ...
Plumitas
George Periolat ...
Marquis of Guevera
Sidney De Gray ...
Dr. Ruiz



mercredi 4 juin 2014

Sex (Expiation) -Fred Niblo - 1920



A New York Adrienne Renault est une danseuse en vogue au Palais des frivolités. Sa danse de l'araignée fait fureur et elle compte de nombreux admirateurs, dont Philip Overman, un homme marié très épris de la jeune femme. 

Après la représentation du soir, Adrienne prend sous sa coupe une nouvelle venue, Daisy Henderson. Comme Daisy est un peu surprise par ses comportements, Adrienne lui explique qu'il faut prendre ce qui plait dans cette vie sans se soucier de quoi que ce soit. Vers les 4 heures du matin après une nuit de débauche, elle héberge Daisy sur le point d'être emmenée par un homme alors qu'elle est complètement saoule tandis que Philip rendre chez lui où sa femme l'attend. 


Celle-ci fait suivre son mari par un détective et une fois le nom de Adrienne découvert elle décide d'aller retrouver la danseuse pour tenter de lui faire comprendre l'importance de son mariage. Las, Adrienne se montre odieuse et lui lance à la figure qu'elle ne lui a pas "volé" son mari et qu'elle n'est pas responsable si elle l'a "perdu". Madame Overman réalise qu'elle a fait une erreur en pensant qu'Adrienne comprendrait son plaidoyer mais, alors qu'elle est sur le point de partir, son mari apparait, porteur d'un gros bouquet de fleurs pour la danseuse.
Adrienne lui apprend que ce n'est pas la peine de jouer la comédie car sa femme sait tout, et Philip monte sur ses grands chevaux en se montrant outré d'avoir été espionné. Il ne reste plus qu'à sa femme à déposer une demande de divorce et à s'éclipser.
Pendant quelque temps Philip et Adrienne sortent ensemble et continuent leurs soirées de folies. Un soir Adrienne aperçoit un homme qu'on lui présente comme Dick Wallace, un homme immensément riche venu de Pittsburgh. Elle s'arrange pour lui être présentée et minaude afin de l'aguicher. Dick n'a pas besoin de beaucoup d'effort pour tomber dans le piège et demande Adrienne en mariage. 
Celle-ci est ravie et prend congé de son vieil amant qui se retrouve soudainement bien seul.
Deux ans plus tard on retrouve Madame Wallace très éprise de son mari. Celui-ci s'absente très souvent la nuit et Adrienne l'attend longtemps. Au petit matin elle découvre son mari étendu dans son lit et trouve un carte portant le nom de Daisy Henderson tombée d'une poche.
Aussitôt elle essaie de tirer les vers du nez de son mari mais devant ses réponses évasives décide de prendre le taureau par les cornes et remonte la piste pour retrouver Daisy, maintenant danseuse à succès à son tour et habitant même son ancien appartement. Daisy n'a aucune commisération pour son ancienne amie et ricane comme Adrienne l'avait fait quelques années auparavant.
Sur le point de tuer Daisy Adrienne arrête son geste lorsque Dick frappe à la porte, porteur d'un gros cadeau pour sa maitresse ...


Très morale l'histoire est contée linéairement sans détails scabreux mais par contre très explicites. D'une certaine manière on est étonné par la cruauté d'Adrienne et par son égoïsme. En effet, elle pense que tout le monde devrait veiller à son bonheur ou son bien être. Les hommes cherchent l'aventure, qu'ils soient mariés ou non. Madame Overman incarne toutes les notions positives de l'époque. La fidélité, la sincérité, la noblesse d'esprit, le courage, et finalement le pardon.
Le final est sans apitoiement, ce qui parait juste si l'on parle en terme d'expiation. Ce film a dû faire son effet à l'époque !

Louise Glaum la joue très vamp, face à elle Myrtle Stedman est très classe. Les deux hommes sont victimes de leurs pulsions, on n'ose pas imaginer quelle fin donner au couple Adrienne-Dick. Finira-t-il aussi bien que le couple Overman ?

On pouvait trouver ce film chez Grapevine Video, et on peut le voir sur Youtube en ce moment.

77 minutes (version youtube) 

Louise Glaum ...
Adrienne Renault
Irving Cummings ...
Dave Wallace
Peggy Pearce ...
Daisy Henderson
Myrtle Stedman ...
Mrs. Overman
William Conklin ...
Philip Overman


dimanche 24 juin 2012

Mysterious Lady (The) - Fred Niblo - 1928



Greta Garbo ...
Tania Fedorova
Conrad Nagel ...
Capt. Karl von Raden
Gustav von Seyffertitz ...
Gen. Boris Alexandroff
Albert Pollet ...
Max Heinrich
Edward Connelly ...
Col. Eric von Raden
Richard Alexander ...
General's Aide

90 minutes
La Belle ténébreuse

A Vienne. Deux officiers se rendent en fiacre à l'Opera. On leur annonce qu'il n'y a plus aucune place de libre mais, alors que les deux hommes se demandent ce qu'ils vont faire, le guichetier les appelle et leur annonce qu'une place vient de lui être rendue. Karl von Raden (Nagel) beau joueur essaie de convaincre son ami Max de prendre la place mais celui-ci prétend préférer retrouver les filles du Sacher. Karl se rend donc dans la loge libérée mais se rend compte qu'elle est déjà occupée par une jeune femme qui semble captivée par une scène de l'opéra Tosca de Puccini. Le jeune homme s'installe derrière elle mais ne peut quitter des yeux cette femme magnifique qui soudain lui demande ce qui l'a retenu si longtemps avant de la rejoindre pour s'excuser aussitôt de sa méprise, car visiblement il n'est pas son cousin. Voyant son désarrois et après avoir comparé leurs billets, Karl se lève et fait mine de sortir mais la jeune femme le retient en lui disant qu'elle serait fort gênée de le priver du spectacle. La mystérieuse jeune femme semble sous le charme de l'opéra qu'elle quitte d'un air rêveur. Karl la retrouve à l'entrée alors qu'il pleut à verses. Il lui propose son assistance qu'elle accepte avec reconnaissance, en effet elle comptait sur son cousin et n'a pas emmené de quoi emprunter un fiacre au retour. Devant la maison, Karl la quitte et remonte dans la voiture. Peu après il sonne à nouveau, en effet la demoiselle a oublié ses gants. Elle l'invite donc à venir boire un verre à l'intérieur. Alors qu'il joue au piano le morceau de l'acte III qui a tant plus à la mystérieuse inconnue, l'électricité vient à faire défaut et finit pas s'éteindre. Après qu'elle ait allumé des bougies, le jeune homme cède à une pulsion soudaine et se saisit de la jeune femme qui le repousse alors. Penaud Karl s'excuse mais la jeune femme prénommée Tania l'attire à elle ....
Le lendemain les deux amants passent une journée de bonheur mais le soir même Karl est appelé en mission et Tania doit retrouver un certain Boris. A la gare l'oncle de Karl lui annonce qu'il s'est fait embobiné par une espionne russe particulièrement habile et qu'il doit redoubler de vigilance afin de mener à bien sa mission :  remettre des papiers de la plus haute importance à Berlin. Karl est bien troublé et s'installe dans son compartiment. Il s'assure de cacher les papiers dans une petite valise qu'il place dans le filet à bagages mais la porte du compartiment voisin s'ouvre et Tania fait son apparition ...



Un petit bijou de précision orchestré par Fred Niblo qui s'assure un cadrage parfait tout au long de ce film très sensuel et des éclairages qui mettent particulièrement en valeur la  beauté de Greta, envoûtante et séductrice en diable. La musique composée par Vivek Maddala parait un peu incongrue au départ mais on se laisse vite entrainer par le lyrisme ambiant. 
Quelques scènes sont sans équivoque, la manière dont Tania allume les bougies par exemple, les regards échangés sont intenses.
En ce qui concerne Conrad Nagel qui porte de plus une petite moustache, les critères de beauté ont probablement bien changé depuis 1928, pourtant il se débrouille pour camper un homme passionné avec un certain panache, tout en disparaissant presque de l'écran lorsque Garbo apparait. Toutefois son physique convient bien à ce genre d'homme qui appartient à la noblesse et montre sa haine avec une certaine crispation qui le rend plutôt crédible. Cependant, devant tant de coïncidences et ce jeu de chat et de la souris auquel Tania excelle et joue la fuite pour se rapprocher aussitôt afin de mieux ferrer le pauvre garçon, on se demande quand même comment il se fait qu'il ne voit rien venir, mais j'imagine qu'entre le rêve et la réalité, il doit être bien difficile de s'imposer une certaine raison !
Gustav von Seyffertitz incarne Boris en émettant une sourde menace tout au long de l'action, on le sent capable de renverser la vapeur à tout instant.
Greta Garbo incarne avec intelligence et passion cette femme tiraillée entre son devoir et l'homme qu'elle aime. A noter que c'est quand même Tania qui finit par trahir son pays, la Russie par amour et non le contraire !
Les scènes tournées le lendemain de la rencontre des deux amoureux sont emplies de beauté, les décors, les jardins, les vêtements vaporeux de Greta, le tout donne une illusion d'un Paradis.

Le début est peut-être un peu long à se mettre en place, mais ce n'est que pour mieux se focaliser sur l'action qui devient palpitante à partir du moment où le jeune homme veut se venger de sa dégradation publique, une scène particulièrement forte du film. Au son des tambours et d'une musique puissante, l'annonce de la dégradation publique est faite puis le sabre est brisé à ses pieds, le ceinturon et le cordon, les grades et les boutons arrachés un à un. Un terrible moment de cet excellent film qui plaira certainement même aux personnes peu friandes de films muets !






dimanche 12 février 2012

Temptress - Fred Niblo - 1926



Greta Garbo ...
Elena
Antonio Moreno ...
Manuel Robledo
Marc McDermott ...
M.Fontenoy (as Marc MacDermott)
Lionel Barrymore ...
Canterac
Armand Kaliz ...
Marquis de Torre Bianca
Roy D'Arcy ...
Manos Duras
Robert Anderson ...
Pirovani (as Robert Andersen)
Francis McDonald ...
Timoteo
Hector Sarno ...
Rojas (as Hector V. Sarno)
Virginia Brown Faire ...
Celinda


106 minutes
d'après un roman de Vicente Blasco Ibáñez
Titre français : La tentatrice

Un soir de printemps à Paris par une nuit de pleine lune. Une soirée de bal masqué bat son plein, Elena une jeune femme masquée (Garbo) fuit un homme qui la presse de lui répondre et traverse la foule compacte pour se rendre dans les jardins. Perdue au milieu de la foule qui s'amuse elle fait la connaissance par hasard de Manuel Robledo (Moreno), un ingénieur argentin de passage à Paris qui est foudroyé par son charme au premier coup d'oeil. Le couple passe la nuit dans les jardins et Elena jure à Manuel qu'il est son seul amour et qu'elle n'a personne dans sa vie puis prend un taxi en promettant de le retrouver le soir même dans les jardins.
Manuel rend visite à son vieil ami le Marquis de Torre Bianca qui lui présente sa femme qui n'est autre qu'Elena. Terriblement dépité et déçu Manuel évite Elena mais, à l'invitation de son ami, se retrouve à un repas organisé par le banquier Fontenoy qui ajoute au scandale en se suicidant en dénonçant Elena comme la cause de sa perte. De retour en Argentine pour poursuivre la construction d'un barrage, Manuel retrouve ses amis et collègues dans un village en liesse. Mais quelques mois plus tard le Marquis de Torre Bianca fait son apparition dans ces contrées reculées, suivi par Elena qui détonne complètement au sein de la petite communauté ...



Un film qui vous entraîne par son souffle puissant : nul doute que la musique d'accompagnement composée par Michael Picton pour TCM Archives y est pour beaucoup !
Je suis restée scotchée par la force de ce film aux images sensuelles très soignées et à l'action parfaitement menée.  Des images magnifiques et des plans originaux : le bal masqué, la farandole dans le jardin, la rencontre et les regards se découvrant, la soirée chez le banquier Fontenoy avec ce travelling arrière qui nous fait découvrir une table gigantesque puis qui nous emmène sous la table, où l'on découvre des pieds, des pieds chaussés, des pieds qui font du pied, des pieds nus, des pieds qui battent une mesure, bref l'autre côté ou la face cachée de la table. La scène de l'arrivée au village dans ce char immense tiré par vingt chevaux dans la pampa est une vision inoubliable par sa démesure qui nous introduit dans cet univers d'hommes et d'aventures. L'arrivée d'Elena tellement sophistiquée dans ce village est très percutante, bien sûr les hommes restent bouches bées devant sa beauté, comment ne pas l'être ? Et d'autres scènes percutantes bien sûr, celle terrible du combat au fouet entre Manuel et Manos Duras, celle où les hommes reçoivent des nouvelles de leurs proches restés en Europe, celle où Canterac abat son ami dans un mouvement de folie, les regards d'Elena face au petit enfant qui entre dans sa chambre, et la lutte de Manuel pour résister à Elena. Bon, on le voit, j'ai tout aimé, rien à redire sur ce film jusqu'au final incroyable et cette scène où Elena croit voir dans un buveur attablé plus loin le Christ en personne qui lui sourit tout auréolé ! Du grand art, je vous dis

Cela ne vous étonnera pas de savoir que Greta Garbo est magnifique avec son visage intemporel et ses tenues superbes, Antonio Moreno lui donne la réplique de belle manière dans le rôle de cet homme tourmenté par l'amour qui résiste de toutes ses forces à son appel. Les seconds rôles sont excellents eux aussi, l’incontournable Lionel Barrymore, Marc McDermott, Virginia Brown Faire, Roy d'Arcy ...

A noter : au début c'est Mauritz Stiller qui dirige ce deuxième film de Greta aux USA (après Torrent, tiens dans lequel il y a aussi des débordements d'eau !). Très vite il se fâche avec la MGM qui le remplace par Fred Niblo.

Il existe une fin heureuse tournée à la demande du producteur, mais elle n'aurait eu aucun sens ...







mercredi 23 mars 2011

Red Lily (The) - Fred Niblo - 1924




Ramon Novarro ...
Jean Leonnec
Enid Bennett ...
Marise La Noue
Frank Currier ...
Hugo Leonnec
Mitchell Lewis ...
D'Agut
Rosita Marstini ...
Madame Charpied (as Risita Marstini)
Sidney Franklin ...
M. Charpied - Her Husband
Wallace Beery ...
Bo-Bo
George Nichols ...
Concierge
Emily Fitzroy ...
Mama Bouchard
George Periolat ...
Papa Bouchard
Rosemary Theby ...
Nana
Milla Davenport ...
Madame Poussot
Gibson Gowland ...
Le Turc
Dick Sutherland ...
The Toad


81 minutes

En Bretagne, 2 jeunes gens s'aiment d'amour tendre. Le fils du maire, Jean Leonnec (Novarro) promet à la fille du sabotier Marise La Noue de l'aimer toujours et de l'épouser, contre l'avis de son père. Lorsque le père de Marise meurt, Marise rejoint ses parents les plus proches, une famille pauvre dont le père est violent. Un soir d'orage il poursuit Marise qui s'enfuit et revient au seul endroit heureux qu'elle ait connu, son ancienne maison, maintenant vide. Transie et apeurée, elle s'installe sur une vieille caisse. La porte s'ouvre et Jean apparait, intrigué par la lueur de la bougie allumée par Marise. Les deux amoureux passent la nuit assis devant le feu ... Au matin, dénoncés par les deux mesquines voisines, le maire et tout une troupe de villageois surprennent les deux amoureux qui s'embrassent tendrement. Lorsque Marise soupçonnée d'avoir commis le pire est chassée, Jean la suit et tous les deux partent pour Paris en train. Arrivés à la gare, Jean part se renseigner où sil est possible de se marier et Marise l'attend sagement sur un banc. Entre temps un employé malhonnête du père dérobe une forte somme dans le coffre et le maire imaginant avoir un fils voleur, envoie deux détectives l'arrêter. Jean est tout de suite repéré dans la foule et les deux détectives l'emmènent de force dans le train de retour. Au bout d'un moment, Jean saute du train pour rejoindre Marise qui l'attend toujours mais qui entre temps s'est fait dérober les deux valises. Plus d'un jour plus tard, ne voyant pas Jean revenir, Marise s'enhardit  à sortir de la gare et les deux se croisent sans se voir ....C'est le début d'une longue descente aux enfers pour nos deux protagonistes qui se cherchent encore et encore ...



J'avoue avoir eu le cœur battant durant presque toute la durée de ce film. Il faut dire que le début fait monter la pression : les deux amoureux sur leur char tiré par un beau cheval blanc approchent d'une voie de chemin de fer sur laquelle un train arrive à toute vitesse. On imagine déjà le drame, le char s'engage sur la voie, le train grossit très vite, et le char traverse sans encombre alors que le train passe en trombe derrière lui (quel stress pour cette métaphore montrant un terrible danger !). 
La parfaite adéquation de l'accompagnement musical composé par Scott Salinas  n'est pas étrangère à la réussite de ce film. J'ai eu le sentiment de regarder un tableau qui prendrait vie à chaque instant. Les images sont d'un style dépouillé et soigné. Le rythme des images semble calqué sur la lenteur d'une respiration calme, où chaque inspiration serait un petit miracle de perfection.

Ramon Novarro et Enid Benett sont tous les deux magnifiques et parfaitement convaincants dans leurs rôles respectifs. Leurs expressions vous hantent encore longtemps.
On trouve encore dans le rôle de Bobo la sympathique fripouille, le roi des canailles Wallace Beery, dans le rôle d'un client du bouge glauque Gibson Gowan, le MacTeague de Greed qui interprète là un consommateur turc peu attirant sous les yeux de la Puffmutter barbue qui gère la maison, Emily Fitzroy que l'on voit en général en femme pincée et frustrée dans le rôle de Maman Bouchard, une femme du peuple bien dans sa peau et plutôt riante.

Un film somme toute assez féministe : si Jean ne supporte pas l'idée que Marise soit devenue fille de joie, Marise elle, aime toujours Jean d'un amour puissant, même si lui-même n'est pas au-dessus de tout reproche puisqu'il est devenu un voleur en fuite ...Jean aura besoin de plusieurs épreuves douloureuses pour commencer à voir plus clair en lui.
De plus les personnages d'hommes qui côtoient Marise à l'exception de Jean sont tous très durs : le parent proche la bat, le voleur lui dérobe ses valises, son employeur tente d'abuser d'elle et la renvoie, les clients la maltraitent, etc...

Les décors sont parfaitement soignés, la gare de Paris, les cafés, les chambres ... les costumes, les chapeaux , les gendarmes tout est authentique et d'époque. Les intertitres très sobres. La version WB Archive Collection est de toute beauté. A voir, bien sûr !

Le final n'est peut-être pas très réaliste mais flatte les envies d'happy ending ! 


après lui avoir dérobé un sou, Bobo tente d'établir un contact avec Marise qui est assise abattue sur le banc alors que Jean regarde la Seine, indifférent à ce qui se passe derrière lui ....

Surprise : l'idéal et la réalité insupportable ...il fuit !

Il revient car il est blessé ...

Délire : le souvenir de Marise et son visage d'ange (fantasme et réalité ...)



la chute dans le puits


Blessée après l'avoir aidé à s'évader ...elle retrouve son visage d'ange

Une nouvelle vie commence ...


Fin et dernier stress final : le train revient en effet à grande vitesse et la charrette s'engage sur les rails !

Note : Enid Bennett est la femme du réalisateur Fred Niblo.


lundi 13 décembre 2010

Ben Hur : A Tale of the Christ - Fred Niblo - 1925


Ramon Novarro ...
Ben-Hur
Francis X. Bushman ...
Messala
May McAvoy ...
Esther
Betty Bronson ...
Mary
Claire McDowell ...
Princess of Hur
Kathleen Key ...
Tirzah
Carmel Myers ...
Iras
Nigel De Brulier ...
Simonides (as Nigel de Brulier)
Mitchell Lewis ...
Sheik Ilderim
Leo White ...
Sanballat
Frank Currier ...
Arrius
Charles Belcher ...
Balthazar
Dale Fuller ...
Amrah
Winter Hall ...
Joseph

D'après le livre de Lew Wallace



Les plus belles scènes (bataille navale et course de chars) semblent avoir été réalisées par
B. Reeves Eason(second unit Director et Stunt coordinatoret directorial associate (as Reeves Eason)


143 minutes

Deux amis d'enfance, Judah Ben Hur, un juif de noble famille, et Messala, un officier romain, se retrouvent à Jérusalem. Après la joie des retrouvailles, très vite Ben Hur se rend compte que Messala, bien que d'apparence identique, a bien changé : il se comporte en oppresseur, comme ses compatriotes qui occupent la ville. A l'arrivée du nouveau procurateur, Judah Ben Hur a le malheur de faire tomber une tuile sur le passage d'une parade menée en son honneur. Messala est ravi de l'occasion qui lui permet d'envoyer Ben Hur aux galères (d'où l'on ne revient pas) et de faire emprisonner sa soeur et sa mère dans un cachot où elles seront oubliées durant de longues années. Alors qu'il est emmené aux galères, Judah croise une première fois le Christ qui lui donne à boire. 
Ben Hur ne vit que pour la vengeance et impressionne Quintus Arrius, un romain commandant de la galère dans laquelle il est enchaîné aux rames, qu'il sauve au cours d'une bataille contre des pirates. Devenu fils adoptif d'Arrius, Ben Hur excelle à la conduite de chars dans les arènes de Rome. Mais bientôt il désire retourner retrouver sa mère et sa soeur. A Antioche, il retrouve Esther, la fille de Simonides, l'intendant de la famille Hur, maintenant un riche homme d'affaire qui a caché à tous son statut d'esclave. Simonides apprend à Ben Hur qu'il est un homme très riche car il a fait fructifier son argent. Entre temps le Sheik Ilderim a besoin d'un nouveau meneur pour ses chevaux arabes, sinon il craint la défaite face à Messala, dans la course qui aura lieu le lendemain. Ben Hur y voit un moyen de se venger ...



Wow, impressionnant et grandiose ! Des décors monumentaux magnifiques et plus vrais que nature, des figurants en veux-tu en voilà, des protagonistes aux caractères bien trempés, de belles figures féminines (Betty Bronson en Marie, superbe ! May McAvoy en Esther ...), un Francis X. Bushman, dur et inflexible, un séduisant Ramon Novarro qui joue sur toute une palette de sentiments, les images magnifiquement restaurées, le tout enrobé de la musique remarquable composée et dirigée par Carl Davis. Des scènes grandioses, les galères superbes et les combats violents,  la célébrissime course de chars et les non moins célèbres accidents, pas étonnant que ce film ait eu un grand succès et ait dépassé tous les budgets, mais le résultat en vaut la peine : Que demander de plus ?
Les séquences tournées en Technicolor deux bandes sont impressionnantes et vous propulsent tout droit dans des tableaux vivants, tel la dernière cène de Leonard de Vinci.
bref, on reste scotchés devant son écran... même si le gros de l'action se passe dans la première moitié du film, une erreur monumentale de concept !

Au départ le rôle principal avait été attribué à George Walsh. qui été viré sans plus d'explication lors du grand ménage effectué par la MGM et L.B. Mayer alors que le tournage avait déjà débuté par Charles Brabin suite à la fusion des studios Goldwyn Pictures, Metro Pictures et Mayer Productions. Je suis sûre qu'il aurait fait un excellent Ben Hur lui aussi.






CD disponible


Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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