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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
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mercredi 28 novembre 2018

Should a Woman Tell? - John Ince - 1919



Première partie manquante : la riche demoiselle Clarissa Sedwick est sauvée d'un naufrage et passe sa convalescence chez une famille pauvre, les Maxon, vivant dans un petit village.

La fille de la maison, Gloria, prend soin de la rescapée qu'elle soigne avec amour, sa mère n'ayant pas vraiment de tendresse à donner, que ce soit à une étrangère ou à ses propres enfants, Gloria bien sûr mais aussi les deux adorables cadets, tous choyés par leur papa.

Non loin de la maison habite Albert Tuley, un artiste sculpteur qui parfait sa technique grâce à un artiste qui passe ses vacances dans le patelin. Albert exécute une statue de sa chérie se tenant au bord de la mer.

Lorsque Mademoiselle Sedwick est remise, elle propose à Gloria de venir avec elle dans la grande ville où elle prendra soin de son éducation. Gloria accepte, ce qui pousse Albert qui avait l'espoir de l'épouser à se rendre lui aussi en ville.

Morton, le neveu de Miss Sedwick vient les chercher en voiture. Tout de suite le jeune homme se montre empressé de séduire sa nouvelle conquête. Ainsi, alors que Gloria est en vacances pour quelques jours, en profite-t-il pour faire une cours assidue. Gloria, naïve, prend les avances pour de l'amour et finit par succomber.

Entre temps son père tant aimé est décédé et Gloria s'enfuit pour retourner à la maison où sa mère la traite comme une souillon.

De son côté Albert obtient une médaille et la reconnaissance de ses pairs, ses oeuvres s'arrachent. Un jour il revient au village et se montre heureux de revoir celle qu'il aime de tout son coeur.
Mais Gloria a-t-elle le droit d'aimer et d'être aimée ? Sa mère dérobe une lettre dans laquelle elle avoue tout à Albert et se méprend sur le sourire sur le visage du brave garçon.
Tous deux envisagent une vie en commun, mais Gloria comprend qu'Albert n'a pas lu sa lettre. Celui-ci ne peut pas supporter l'idée que celle qui l'aime a succombé dans les bras d'un autre et les deux se séparent.

Mademoiselle Sedwick force alors son neveu à épouser Gloria, mais cela ne change pas le caractère de Morton qui aime les aventures sans lendemain ...


Mouais, pas grand'chose ne tient la route dans cette histoire. On nous fait passer Gloria pour une oie blanche, lorsqu'elle succombe elle a quand même reçu une éducation dans un pensionnat et fréquente la bonne société pourtant.

Lorsque Gloria disparait des écrans radars, la demoiselle Sedwick ne semble pas se préoccuper d'elle et ne cherche pas à comprendre ce qui a fait fuir celle qu'elle considère comme sa fille ? Et que dire de la propre mère de Gloria qui est vraiment montrée comme une marâtre ? Du coup tout est excessif, on se croirait dans un conte pour enfants.
D'ailleurs que c'est-il vraiment passé entre Morton et Gloria ? Ce n'est pas clair, en tout cas elle ne semble pas être tombée enceinte. C'est le problème avec la bienséance, si on ne montre rien, on peut imaginer n'importe quoi !

La fin est hyper prévisible. Il faut un grand sacrifice et surtout se débarrasser du fauteur de trouble, il n'y a pas besoin de faire de dessin, on passe d'un cliché à l'autre du début jusqu'à la fin de ce film.

Dommage, Alice Lake et Jack Mulhall sont bien mignons, John Gilbert est collant-gluant dans ce rôle de prédateur, les deux bambins sont adorables, tout le monde est caricaturé et les images sont belles.  

Alors, should a Woman tell? Le film ne répond pas à la question évidemment ! 

Partiellement teinté.

68 minutes, la première partie manquante

Alice Lake ... Meta Maxon
Frank Currier ... Mr. Maxon
Jack Mulhall ... Albert Tuley
Nellie Anderson ... Mrs. Maxon (as Relyea Anderson)
Lydia Knott ... Clarissa Sedgwick
Don Bailey ... The Doctor
John Gilbert ... The Villain (as Jack Gilbert)
Richard Headrick ... Maxon Boy
Carol Jackson ... Maxon Girl



dimanche 5 mai 2013

Within the Law - Frank Lloyd - 1923


Norma Talmadge ...
Mary Turner
Lew Cody ...
Joe Garson
Jack Mulhall ...
Richard Gilder, his son
Eileen Percy ...
Aggie Lynch
Joseph Kilgour ...
Edward Gilder
Arthur Stuart Hull ...
George Demarest (as Arthur F. Hull)
Helen Ferguson ...
Helen Morris
Lincoln Plumer ...
Sergeant Cassidy (as Lincoln Plummer)
Tom Ricketts ...
General Hastings (as Thomas Ricketts)
Ward Crane ...
English Eddie
Catherine Murphy ...
Gilder's Secretary
DeWitt Jennings ...
Inspector Burke (as DeWitt C. Jennings)
Lionel Belmore ...
Irwin, his attorney
Eddie Boland ...
Darcy

105 minutes


Mary Turner est accusée d'un vol dans les grands magasins Gilder's Emporium où elle travaille en tant que vendeuse pour 10 dollars la semaine. Innocente, Mary tente bien de convaincre le Juge qui semble douter de l'accusation mais Edward Gilder veut faire un exemple pour ses employés et Mary est condamnée à 3 ans de prison à Auburn. Lors de l'occasion qui lui est donnée de revoir Gilder avant de se retrouver derrière les barreaux, Mary affirme vouloir se venger.
Trois ans passent, Mary fait la connaissance de Aggie, une autre détenue. A sa sortie elle cherche du travaille sans succès et décide alors de se suicider en se jetant à l'eau. Joe Garson, un voleur, se jette à l'eau pour la sauver et la ramène chez Aggie. Après avoir réaliser qu'elle ne retrouverait pas de travail honnête avec son passé et après avoir lu un article parlant de la loi qui a supplanté la justice, Mary décide de suivre Aggie et Joe sur le chemin parallèle à la loi, mais dans la stricte légalité !
Après un an les deux jeunes femmes sont devenues riches, Aggie sort avec le vieux General Hastings qui les emmène à une fête annuelle. Apercevant le fils Gilder recevant une coupe pour ses mérites, Mary voit une occasion de se venger de son père et demande à faire sa connaissance. Bien vite Richard Gilder tombe amoureux de Mary, un peu au désespoir de Joe, tombé lui aussi sous le charme de sa belle rescapée. Les deux se marient secrètement mais l'inspecteur Burke veille et monte un coup pour débarrasser la ville de cette femme encombrante et de sa clique. Si Joe tombe dans le panneau, Mary de son côté va tout faire pour le tirer des sales draps dans lesquels il s'est enfoncé ...



Un film plutôt long pour conter cette sombre histoire de vengeance et cette belle histoire d'amour. 
Bien conté, certes, mais il subsiste un espèce de doute à la fin, car alors que Mary se montre amoureuse elle semble oublier sa vengeance. Plus tard elle affirmera ne pas aimer Richard qui très amoureux ne la laissera pas s'en aller. Pour sauver Joe elle n'hésitera pas à faire accuser Richard qui selon elle ne pourra pas être accusé du crime d'un voleur qui aurait pénétré chez eux par effraction. Dans ces conditions il est difficile de se faire une opinion sur le caractère réel de l’héroïne.
Des acteurs épatants, Norma Talmadge bien sûr, Jack Mulhall charmant à son habitude, DeWitt Jennings, mais la surprise vient surtout pour moi de Lew Cody qui se montre touchant dans un rôle auquel il donne une très belle dimension. Un vrai plaisir de le découvrir dans ce rôle d'homme pas très honnête mais aimant, sans sa moustache pour une fois.


DVD édité par Kino, avec Kiki 1926 (The Norma Talmadge Collection), musique composée et accompagnant fort joliment les images par Makia Matsumura



vendredi 4 mai 2012

Mad Whirl (The) - William A. Seiter - 1925



May McAvoy ...
Cathleen Gillis

Jack Mulhall ...
Jack Herrington

Myrtle Stedman ...
Gladys Herrington

Barbara Bedford ...
Margie Taylor

Alec B. Francis ...
John Herrington

Ward Crane ...
Benny Kingsley

George Fawcett ...
Martin Gillis

Marie Astaire ...
Julia Carling

Joseph Singleton ...
Spivens (as Joe Singleton)

65 minutes

A l'âge du jazz, des parents permissifs organisent des parties tous les soirs, en particulier les samedis qui se prolongent jusqu'au petit matin. Leur fils Jack a de nombreux amis tout aussi oisifs que lui, les journées se passent entre la plage et les préparatifs pour les soirées où l'alcool coule à flots et une fumée épaisse assombrit le salon. A chaque lendemain le même scenario se répète, gros maux de têtes et bromure pour tous, honorable tentative pour se remettre d''aplomb.
En ville le vieux Gillis tient le drugstore après avoir tenu un bar qui a été fermé. Sa fille Cathleen l'emmène à bord de son buggy pour une livraison de ginger ale chez les Herrington. Jack reconnait en elle une vieille copine de classe et tombe sous les charme de la jolie demoiselle qu'il n'avait pas revue depuis fort longtemps. Celle-ci n'est pas non plus insensible au charme de Jack mais quand celui-ci se retrouve au milieu de ses amis qui les charrient, elle fuit. Un soir Jack se retrouve sur la plage esseulé, Cathleen s’épanche mais Jack est trop saoul pour l'écouter. Le lendemain le cheval de Cathleen s'emballe et Jack pose en sauveur alors qu'il n'a rien eu à faire, le cheval s'étant arrêté tout seul. Jack est un beau parleur et le père de Cathleen la met en garde et lui interdit de le voir. Un jour pourtant il apparait alors qu'elle sort de l'église locale ...



Ce film montre des parents qui apprennent via leurs enfants. Les parents de Jack veulent se montrer modernes de manière à attirer les jeunes chez eux afin, disent-ils, de garder un œil sur eux et les empêcher de faire des bêtises. Hum, visiblement le problème est ailleurs. Au début du film on a droit à un aspect moins reluisant de leur personnalité : en effet chacun a un rencard avec une personne de sexe opposée qui est assez louche. Du coup on peut en conclure qu'on a affaire à des parents qui tentent de rester jeunes à tous prix voire à n'importe quel prix sans se soucier de l'image qu'ils donnent à leur fils.
La pauvre Cathleen en la personne de May McAvoy est bien courageuse de se lancer dans la vie commune avec Jack alias Jack Mulhall qui est craquant, difficile de résister à son regard de chien battu, il faut l'avouer. Mais que faire avec un mec pareil ? il ment, puis s'excuse, boit comme un trou, a des amis impossibles, bref, le gars mignon tout plein qui va user son monde sans doute. La promesse d'une vie haute en couleurs, certainement, et d'ailleurs qui peut prédire l'avenir ? Peut-être que Jack verra la lumière et trouvera une voie qui lui permette de s'épanouir en prenant ses responsabilités ? On ne peut que le souhaiter pour le salut de ce couple sympathique.

Dans ces années là, de nombreux films tournent autour de ce thème, on sent le tournant d'une ère, entre des parents traditionnels et strictes ou d'autres au contraire qui se lâchent en même temps que leurs enfants et des jeunes qui revendiquent déjà une certaine liberté.




lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




vendredi 27 janvier 2012

Flesh and Blood - Irving Cummings - 1922


Lon Chaney ...
David Webster
Edith Roberts ...
The Angel Lady
Noah Beery ...
Li Fang
DeWitt Jennings ...
Detective Doyle
Ralph Lewis ...
Fletcher Burton
Jack Mulhall ...
Ted Burton
Togo Yamamoto ...
The Prince
Kate Price ...
Landlady
Wilfred Lucas ...
The Policeman

env 70 minutes


Un prisonnier s'évade. L'alarme est donnée au pénitencier mais Webster (Chaney), c'est son nom, bénéficie de l'aide de chinois menés par Li Fang (Beery), un homme qui se sent redevable parce que Webser l'avait aidé il y a bien longtemps. Caché à Chinatown il est suivi de près par le détective Doyle (Jennings) qui se doute qu'il se terre dans les parages. 
Accusé à tort d'un crime qu'il n'a pas commis et cherchant à se venger de Fletcher Burton, l'homme qui par son faux témoignage l'a fait incarcérer, Webster se fait passer pour un estropié et commence par tenter de localiser sa femme et sa fille (Roberts) qui ont changé de nom pour éviter le scandale. Trop tard sa femme vient de décéder et il perd la trace de sa fille qui s'appelle désormais Vaughn et qui croit être dès lors orpheline. Toutefois le destin fait bien les choses car alors qu'il se repose dans une mission il reconnait sa fille surnommée The Angel Lady et qui est courtisée par Ted (Mulhall), le propre fils de Burton ....



Un peu tiré par les cheveux, même si de nombreuses scènes sont plutôt jolies à regarder. Lon Chaney est très expressif comme toujours mais la manière dont il tient les jambes ne parait pas plausible et semble être particulièrement pénible. Il est de même un peu curieux qu'il ait attendu si longtemps avant de s'évader (mais on fait ce qu'on peut dans ces cas-là !) et surtout qu'il arrive tout à coup à faire abstraction de la vengeance qui l'a nourri pendant si longtemps à la fin. Cela me parait quand même peu plausible, même si on nous dit qu'il retourne de son plein gré en prison plus libre qu'avant.  Dans le cas présent l'incarcéré est quand même innocent. Le film tente donc de nous faire croire qu'en ne dénonçant pas le faux témoignage du père pour préserver le bonheur des enfants, Webster se libère. Un esprit libéré allège certainement les conditions, mais selon ce schéma l'esprit du père Burton devrait commencer à être torturé ce qui n'arrangera pas non plus les enfants. Et de toutes manières peut-on éviter les aléas divers d'une vie, ou faut-il les éviter (plus compliqué encore : doit-on cacher la vérité à quelqu'un afin de lui éviter de souffrir - d'ailleurs comment savoir ce qui fait réellement souffrir autrui - En allant plus loin encore, n'empêche-t-on pas une chance d'évoluer en évitant la souffrance ?). Alors dans le fond qui peut dire ce qui vaut mieux ?

Je ne suis peut-être pas très équitable, notez, car j'ai vu ce film tout de suite après Les démons de la liberté (Brute Force) de Jules Dassin 1947 sur un univers carcéral particulièrement violent et qui termine par ces mots terribles : "personne ne s'échappe. Personne ne s'échappe jamais vraiment". [last lines] Dr. Walters: Nobody escapes. Nobody ever really escapes. 
En parfaite contradiction avec le film sus-mentionné sur la forme, mais pas incompatible sur le fond.


samedi 17 décembre 2011

Orchids and Ermine - Alfred Santell - 1927




Colleen Moore ...
'Pink' Watson
Jack Mulhall ...
Richard Tabor
Sam Hardy ...
Hank
Gwen Lee ...
Ermintrude
Alma Bennett ...
The Vamp
Hedda Hopper ...
The Modiste
Kate Price ...
Mrs. McGinnis
Jed Prouty ...
Leander Blom
Emily Fitzroy ...
Mrs. Blom
Carolynne Snowden ...
Hattie (as Caroline Snowden)
Yola d'Avril ...
Telephone Operator
Brooks Benedict ...
Chauffeur

70 minutes

Pink Watson (Moore) Une demoiselle du téléphone qui opère dans une cimenterie rêve de rencontrer un homme riche qui lui offre des orchidées et un manteau de fourrure. Un jour elle n'y tient plus et donne sa démission pour tenter sa chance en répondant à une annonce demandant une téléphoniste à l'hôtel de Luxe. La concurrence est rude mais son apparence simple lui ouvre le poste. Elle fait la connaissance de Ermintrude (Lee) la fleuriste de l'hôtel qui joue la snob et lui présente un homme sensé posséder une grosse fortune mais qui n'est autre que le chauffeur d'un homme riche. Un jour Richard Tabor (Mulhall), l'heureux propriétaire de champs pétrolifères est attendu à l’hôtel. Celui-ci en a assez d’être poursuivi par des chasseuses de fortune et demande à son valet Hank (Hardy) de se faire passer pour lui pour être tranquille. Peu après il fait la connaissance de Pink et tombe sous le charme. Mais Pink n'aime pas vraiment sa technique de drague, enseignée par Hank qui prétend être infaillible dans ce domaine ...



La fable usuelle de la gentille et jolie fille pauvre qui rêve de richesse et qui rencontre le charmant millionnaire qui souhaite être aimé pour lui-même et non sa fortune.
Celui-ci est très agréable à regarder grâce à la charmante Colleen Moore et au non moins charmant Jack Mulhall qui se perdent dans les quiproquos créés par le maître d'hôtel qui se prend pour le patron pour emballer Ermintrude qui elle ne rêve que de richesse, égal l'homme qui lui l'apportera.
A noter : le premier rôle de Mickey Rooney (qui tourne encore à ce jour !)

Film disponible sur Grapevine video.





Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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