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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 20 novembre 2019

Destiny's Toy - John B. O'Brien - 1916



Thomas Carter est un homme riche, financièrement il est à l'abri et vit confortablement avec sa femme et son adorable petite fille Nan. Un jour la petite vient trouver son papa dans son  bureau. Il vient de sceller son courrier à la cire et Nan met malencontreusement le coude dans la cire brûlante.
Très vite elle trouve le réconfort dans les bras de sa maman tandis que son papa soigne la blessure.

Quelque temps plus tard Nan et sa maman partent en Europe à bord du Seltana. Malheureusement le paquebot coule après que la chaudière ait explosé et la petite fille est retrouvée gisant sur les rochers d'une côte sauvage où vit un brave homme solitaire surnommé Barnacle Joe. Celui-ci prend soin de Nan et remercie le ciel pour ce cadeau inattendu car la petite fille devient vite son rayon de soleil sans sa morne vie.
De son côté Thomas Carter apprend par le journal le naufrage, et, horrifié il lit qu'il n'y a que trois survivants qui ne sont pas de sa famille.

Quelques années plus tard, un jour alors que Nan est partie chercher de l'eau à la rivière avec son chien Wrinkle et lorsqu'elle revient vers la petite maison elle découvre Joe étendu de tout son long victime d'une crise cardiaque.

Se retrouvant complétement isolée, la jeune fille se met en route et dépose le chien chez une voisine avant de poursuivre sa route vers la grande ville où elle arrive cachée dans un train.
Le hasard fait que le premier homme qu'elle rencontre fait partie du gang Madden composé de cambrioleurs qui vont l'utiliser pour des vols.

Nan ne veut pas s'introduire dans une villa alors Madden la force en lui serrant le poignet très fort. Dans la belle maison qui appartient à Carter, le majordome entend du bruit et surprend les voleurs. Il s'ensuit une bagarre durant laquelle le majordome est tué par balle par l'un des hommes de Madden qui prend aussitôt la fuite.

Seule Nan reste, complétement pétrifiée par la scène qu'elle vient de vivre. Carter et son filleul, le Révérend Robert Carter, la questionnent tandis qu'ils appellent la police. 
Aussitôt une rafle est organisée par les forces de l'ordre et les membres du gang Madden sont arrêtés les uns après les autres après une lutte féroce.

Après quelque temps, Nan est finalement acquittée et confiée au Révérend ce qui n'est pas au goût de Madame Calvin, une voisine qui verrait bien sa fille épouser le beau parti qui devrait hériter de la fortune des Carter.

Le Révérend éprouve un doux sentiment envers Nan et après quelque temps les deux jeunes gens sont très épris l'un de l'autre. Carter tente d'offrir 10'000 dollars pour que Nan s'en aille afin de ne pas ruiner la vie de son filleul, mais la jeune fille refuse et s'en va dignement. A peine a-t-elle quitté la maison que l'un des bandits échappés qui a juré de se venger de Nan, lui tire une balle dessus ....


Même si le début est un peu confus, c'est une charmante histoire et on est vite fasciné par Louise Huff qui est adorable et très expressive. Les images sont vraiment poétiques et le film est un vrai bain de fraicheur et d'innocence.

Il y a une baston monumentale entre les flics et les bandits, rien que pour cette longue scène le film vaut le détour. La scène où les deux jeunes se courent après est absolument charmante et il reste plein de belles images gravées en tête bien après que le mot "end" apparaisse.

Harry Lee est touchant dans le rôle du bossu qui prend soin de la petite fille et c'est un plaisir de revoir John Bowers, un acteur que j'aime bien. Et comme on n'a pas l'occasion de beaucoup voir Louise Huff, les amateurs de films muets seront agréablement surpris par sa présence très naturelle dans la même veine que Mary Pickford mais sans ses célèbres moues !
La plupart des acteurs de ce films et le réalisateur ont connu le début du cinéma et ne sont plus connus de nos jours, les films dans lesquels ils ont tourné sont introuvables de nos jours. C'est bien dommage. J'aimerais bien voir d'autres films tournés par John B. O'Brien s'ils sont aussi bien maîtrisés que celui-ci. John B. O'Brien a tourné dans 93 films et dirigé 62 films et pourtant je n'ai jamais entendu parlé de cet acteur/réalisateur jusqu'à ce jour !

On trouve ce film chez Grapevine, je vous le recommande, vous passerez à coup sûr un excellent moment ! Accompagnement à l'orgue de David Knudtson

D'autre images sur Silent Films Archive

52 minutes

Louise Huff ... Nan
John Bowers ... Rev. Robert Carter
Jack W. Johnston ... Thomas Carter (as J.W. Johnston)
Harry Lee ... Barncle Joe
Mary Gray ... Carter's Child
John T. Dillon ... Bad Riley (as John Dillon)- Madden
Hattie Forsythe ... Mrs. Carter
Tammany Young ... Tick
Eddie Sturgis ... Dopey (as Ed Sturgis)
Kate Lester ... Mrs. Calvin
Florence Johns ... Mrs. Calvin's Daughter



lundi 28 octobre 2013

Godless Men - Reginald Barker - 1920



Russell Simpson ...
'Black' Pawl
Jim Mason ...
'Red' Pawl (as James Mason)
Helene Chadwick ...
Ruth Lytton
John Bowers ...
Dan Darrin
Alec B. Francis ...
Reverend Sam Poor
Bob Kortman ...
Speiss (as Robert Kortman)
Irene Rich ...
Undetermined Role
Lionel Belmore ...
Undetermined Role

72 minutes


Une goélette commandée par Black Pawl un marin dur assisté de son non moins rude fils Red, fait escale près d'une île du Pacifique afin de refaire le plein d'eau. Deux voyageurs, Ruth Lytton et son protecteur le Révérend Sam Poor demandent le passage jusqu'aux Etats Unis. Le second, Dan Darrin se montre très intéressé par la jeune fille mais Red l'envoie s'occuper du chargement.
Il ne reste qu'à convaincre Black qui refuse tout d'abord mais comme le Révérend se montre prêt à passer ses nuits sur une couchette au milieu des hommes il finit par accepter, d'autant plus que la douceur de Ruth qui ne le craint pas le convainc. A bord Dan déclare sa flamme à Ruth qui ne cache pas son penchant pour lui au grand dam de Red qui compte bien emporter non seulement la jeune fille mais aussi le commandement du bateau. Pour ce faire il monte Spiess, un marin brutal et sans pitié contre son père qu'il considère comme un rival.
Le Révérend finit par faire parler Black qui explique qu'il a perdu toute foi en Dieu après que sa femme les ait abandonné, lui et son fils. Durant toutes ses années Black n'a cherché qu'une vengeance qu'il a finit par obtenir en tuant l'homme qui lui a dérobé sa femme et sa petite fille à naitre; depuis son fils est devenu tout aussi haineux et brutal que lui.
Comme son fils qu'il éloigne de la jeune femme, Black défie le Dieu du missionnaire et s'intéresse lui aussi à Ruth vers laquelle il se sent très attiré. De son côté la jeune fille ressent elle aussi une certaine attraction qu'elle ne s'explique pas envers le vieil homme qui se méprend sur ses propres sentiments en se montrant très empressant jusqu'au moment où il découvre un médaillon qui appartenait à sa femme ...


Helene Chadwick, A.B. Francis, John Bowers, James Mason


La pauvre Ruth est très convoitée, gentiment par Dan, par la force par le père et son fils. On ne saura jamais ce qu'elle a vécu entre le moment où sa mère quitte son mari et le moment où elle embarque pour les Etats-Unis. De même qu'on ne nous explique pas les raisons qui ont poussé la mère à le quitter, même si on sait que c'est pour un autre homme. On comprend assez vite où le film va en venir mais le dénouement qui atteint le sommet lorsque Black poignardé à mort attire son propre fils dans ses bras surprend quand même.
Le père et le fils nous sont présentés de façon claire dés le début. Par contre John Bowers/Dan Darrin n'est pas franchement défini. Qu'importe il est ici charmant mais sert surtout de faire valoir apportant le juste équilibre entre le bien et le mal. Tout le film repose sur les épaules de Russell Simpson et son parcours rédempteur. 
Le tout finit par un crime par amour, j'aime bien l'idée mais est-elle défendable ? En tous cas le Révérend semble très convaincu que Dieu saura comprendre et j'espère qu'il avait raison ! 
Godless Men, les hommes impies étaient un défi pour tout bon missionnaire à cette époque. Le délicat Alec B. Francis s'acquitte de sa tâche avec le savoir faire qu'on lui connait, sans forcer bien sûr car "le coeur finira par parler" comme il le dit si bien.
Bob Kortman est ici encore bien jeune, c'est un plaisir de le voir après l'avoir vu tant de fois dans des rôles de méchants dans de nombreux westerns.

Le film est édité chez Grapevine Video, l'image teintée est remarquablement bonne et le tout est très joliment filmé par Percy Hilburn qui filmera Ben Hur (1925).

Alec B. Francis et Russell Simpson





James Mason


James Mason et Bob Kortman

mardi 24 septembre 2013

Confession of a Queen - Victor Sjöström - 1925



Alice Terry ...
Frederika / The Queen
Lewis Stone ...
The King
John Bowers ...
Prince Alexei
Eugenie Besserer ...
Elanora
Helena D'Algy ...
Sephora
Frankie Darro ...
Prince Zara
Joseph J. Dowling ...
Duke of Rosen (as Joseph Dowling)

60 minutes

D'après Les Rois en exil, un roman d'Alphonse Daudet


Le roi Christian II d'Istyrie est célibataire. Très endurci, il fait encore la fête la veille de son mariage arrangé par le Duc de Rosen. Durant la soirée sa maitresse, Sephora, se fait marquer la cheville aux initiales du roi qui semble bien se moquer de son future mariage avec la fille d'un souverain voisin.
Le lendemain Frederika, la fille du roi de Dalmatie arrive en bateau. Le Prince Alexei n'a d'yeux que pour elle et Christian se montre plutôt intéressé par cette belle et noble jeune fille.
Après le mariage les époux se retirent dans leurs appartements et Frederika demande à son mari de mieux se connaitre avant de partager la couche. Christian se retire donc par un couloir secret dans les appartements de Sephora, trop contente de le retrouver. Mais Frederika les aperçoit et comprend alors que le roi en aime une autre.
Après quelques mois le Duc de Rosen fait comprendre qu'un héritier est indispensable au maintien de la dynastie. Quelques années plus tard son fils Zara est la seule consolation dans la vie de la Reine. Soutenue par Alexei, plus amoureux que jamais, la Reine reste digne.
Plus tard, la révolution fait rage et la Reine menace de sauter par la fenêtre si Christian signe son abdication. Le roi réalise alors la valeur de sa femme et réussit à la faire évader, elle et son fils, en compagnie d'Alexei et Eleanora. 
Réfugiés à Paris le Roi se montre jaloux d'Alexei et boit. Lorsqu'une délégation se présente afin de le rétablir sur le trône, Christian est ivre et recommande à sa place Alexei. Sephora de son côté fait son apparition à Paris. Christian comprend qu'elle est l'arme du destin chargée de le supprimer mais de son côté Frederika comprend qu'Alexei est derrière les révolutionnaires et s'enfuit avec son mari et son fils, laissant sur lle trône Alexei.


Il manque deux bobines vers la fin mais ce n'est pas trop gênant car les scènes manquantes nous sont expliquées par un narrateur. Un film de facture traditionnelle qui semble sans surprise, à moins que les bobines manquantes m'induisent en erreur ?
Il est assez facile de prédire le déroulement de l'action, Lewis Stone et Alice Terry se montrent plutôt pincés. Dommage de ne pas avoir consacré plus de temps au personnage de Alexei, joué par l'excellent John Bowers que l'on voit trop peu, c'est là mon plus grand regret ! 
A noter le petit Frankie Darro dans le rôle de Zara, toujours mignon à regarder.


dimanche 24 mars 2013

Say It With Songs - Lloyd Bacon - 1929




Al Jolson ...
Joe Lane
Davey Lee ...
Little Pal
Marian Nixon ...
Katherine Lane
Holmes Herbert ...
Dr. Robert Merrill
Kenneth Thomson ...
Arthur Phillips
Fred Kohler ...
Fred, Joe's Cellmate
Frank Campeau ...
Officer
John Bowers ...
Dr. Burnes, surgeon
Ernest Hilliard ...
Radio Station Employee
Arthur Hoyt ...
Mr. Jones
Claude Payton ...
Judge


95 minutes
Titre français : Chante-nous ça

Joe Lane est un artiste de variété qui présente des émissions de radio très populaires dans lesquelles il chante. Marié à Katherine il a un fils qu'il appelle affectueusement Little Pal. Heureux et plein de joie de vivre il a la faiblesse d'avoir un gros penchant pour la boisson et pour le jeu. Ainsi donc il passe des soirées sans rentrer à la maison où sa femme, une ancienne infirmière, l'attend.
Katherine repousse les avances de Arthur Phillips, le patron de la station radio et ami de Joe qui souhaite l'utiliser pour booster la carrière de Joe.
Katherine annonce à Joe que ça ne peut plus durer ainsi et Joe propose de s'en aller les yeux emplis de larmes. En l'entendant parler à Pal elle finit par changer d'avis et lui avoue plus tard que Arthur n'est pas l'ami que Joe croit avoir. Furieux Joe rejoint Art et ne peut s'empêcher de réagir lorsqu'il voit son pseudo ami se réjouir de l'invitation qu'il transmet à venir manger en soirée, sachant que cela signifiait l'accord de sa femme aux propositions malhonnêtes de son patron.
Les deux hommes en viennent aux mains et dans la bagarre Art heurte de la tête un socle qui le laisse assommé. Joe s'en retourne à la station radio mais Art meurt sur le trottoir. Joe est arrêté et mis en prison ...


Le vrai mélodrame dans tous les sens du terme et un film trop excessif dans de nombreux domaines : de nature très exubérante Al Jolson en fait beaucoup (j'allais ajouter "trop" je me retiens pour cet artiste très chaleureux et très vibrant ...) qui se montre d'ailleurs plus d'une fois touchant. Les critères de cette époque ne sont évidemment plus les mêmes et le scénario se compose de trop de "trop" dans tous les domaines, à savoir les chansons, les clichés, etc
Après ses succès dans le Jazz Singer (première voix enregistrée dans un film en 1927) et de Singing Fool en 1928, ce film, le 1er intégralement parlant pour Al fut un flop dès sa sortie.
En face de cet homme exubérant qui exhale la vie par tous les pores de sa peau et de sa voix, les acteurs lui donnant la réplique ont l'air calmes et posés. Le petit Davey Lee est tout mignon et ne vieillit pas au cours de l'histoire, Marian Nixon est charmante dans le rôle de cette femme aimante et fidèle, Holmes Herbert qui n'apparait qu'en fin de film est l'homme fiable et stable avec classe, Fred Kohler, le compagnon de cellule de Joe se montre plein de compassion et de gentillesse et ça fait plaisir de le voir dans ce genre de rôle pour une fois. Pour terminer on a la chance de voir pendant quelques secondes John Bowers, un acteur qui avait un grand succès quelques années auparavant, dans le rôle du médecin qui annonce à Joe que son fils devra être opéré par un spécialiste. C'est la première fois que je l'entendais parler !
Bizarrement le film qui nous montrait Al et Katherine séparés finit sans transition par une chanson "I'am in Seventh Heaven" qui nous apprend que le couple s'est recomposé. Dans ce film Al chante 7 chansons, certaines plusieurs fois ! La plupart ne sont pas très bonnes, ce qui n'aide pas.

A voir par curiosité certes, mais aussi surtout pour l'incommensurable énergie de cet acteur attachant dont le nom sera encore cité longtemps dans l'histoire du cinéma.


dimanche 24 février 2013

In the Days of the Thundering Herd - Colin Campbell - 1914




Tom Mix... Tom Mingle
Bessie Eyton... Sally Madison
Wheeler Oakman... Chief Swift Wing
Red Wing... Starlight
John Bowers... Dick Madison

short

Tom Mingle travaille pour le Pony Express. Lorsqu'il revient auprès de sa douce Sally, celle-ci reçoit une lettre de son père lui demandant de venir le rejoindre avec son frère car il a découvert un filon d'or. Aussitôt toute la communauté se met en route pour la terre promise, sauf Dick, le frère de Sally qui ne tient pas à se faire trouer la peau par des flèches indiennes. En chemin le convoi est attaqué par Chief Swift Wing et ses guerriers qui déciment les colons. Seuls survivants Sally et Tom sont emmenés au camp où Swift Wing montre son intérêt pour Sally qui trouve refuge dans les bras de la soeur du jeune chef, Starlight tandis que Tom est ficelé soigneusement ...


Ce film est paru sous la forme de 5 bobines (une première pour Tom Mix en 1914 qui jusqu'ici n'avait tourné que des shorts), raccourcies à 3 après la première guerre mondiale pour une réédition.
Il est bien difficile de juger un film qui se présente tronqué de 20 minutes au moins.Tourné en 1914 l'authenticité est impossible à égaler de nos jours.
L'action est un peu étonnante. On se demande par exemple pourquoi les indiens ne se débarrassent pas de Tom tout de suite mais ce n'est pas grave, de  même qu'on s'interroge sur les motivations de Starlight qui semble amoureuse de Tom ...
Il est dommage que le réalisateur n'aient pas incorporé quelques plans rapprochés des protagonistes qui restent à distance respectable de la caméra. Wheeler Oakman et John Bowers sont difficilement identifiables par exemple.
Par contre à cette époque on ne lésinait pas sur le nombre de figurants, les batailles laissent un nombre impressionnant de victimes, les indiens se composent d'une immense troupe de cavaliers montant à cru (à un moment d'ailleurs il y a une espèce de cacophonie de cavaliers dont un qui poursuit sa route sous le cou de sa monture alors qu'un autre semble piétiné ?)


lundi 5 novembre 2012

Daughters Who Pay - George Terwilliger - 1925

Bela Lugosi

Marguerite De La Motte ...
Sonia Borisoff / Margaret Smith
John Bowers ...
Dick Foster
J. Barney Sherry ...
Henry Foster
Bela Lugosi ...
Serge Romonsky
Marie Schaefer ...
Aunt Mary (as Marie Shaffer)
Joseph Striker ...
Larry Smith


environ 60 minutes

Le prologue nous indique que dans le temps les fils se chargeaient de soutenir la famille, de nos jours les temps ont changé et les filles ont souvent ce devoir.
Maragaret Smith (De la Motte) passe tous ses dimanches à aider au ménage son frère Larry (Stricker) mais un jour celui-ci a l'air catastrophé et finit par avouer à sa soeur qu'il a emprunté $10'000 dans les caisses de son patron et qu'il ne va tarder à être soupçonné car un audit est sur le point de débuter.
Margaret lui promet de tout arranger et de prendre contact avec Henry Foster (Sherry) son patron.
Mais Henry Foster a d'autres chats à fouetter. Son fils Dick (Bowers) semble s'être amouraché d'une danseuse de cabaret russe très connue sous le nom de Sonia et qui lui parait plutôt du genre aventurière. Il reçoit Miss Smith et refuse d'entrer en matière. Alors qu'elle quitte la maison, elle fait part de ses soucis à Sonia qui a rendez-vous avec Foster et qu'elle croise devant la maison. Lorsque celui-ci essaie d'amadouer la danseuse en lui proposant une grosse somme pour qu'elle quitte son fils, Sonia propose plutôt, à la grande surprise de Foster, qu'il se montre magnanime avec la pauvre Miss Smith.

De retour chez elle Sonia a fort à faire, prise entre Romonsky (Lugosi) un comploteur russe chargé de déstabiliser le pays et Dick très amoureux. Romonsky soupçonne Dick d'être un espion car les services secrets américains font de raffles et renvoie bon nombre de ses compatriotes. 
Sonia fait comprendre à Dick qu'elle aime Romonsky et Dick fait la connaissance de Miss Smith qu'il croit reconnaître ...

C'est un peu tiré par les cheveux et peut-être que l'histoire est dans le fond mal exploitée. Le fait de rajouter de l'espionnage n'arrange pas les choses et les rend encore moins crédibles.
Pourtant le début était prometteur, avec une Miss Smith très intrigante avec ses grosses lunettes et son air sérieux. Mais on se doute finalement de la fin assez vite ce qui fait perdre de l'intérêt même si on passe toutefois un moment agréable, grâce au charme de Marguerite De La Motte qui parait presque méconnaissable dans le rôle de Miss Smith. John Bowers est finalement peu visible (avec une moustache qui ne lui va pas à mon avis) car son père, joué par le très classe J. Barney Sherry a un rôle presque plus important. 
Bela Lugosi nous gratifie d'un aperçu de son futur Dracula : à un moment du film alors que Sonia danse "un nouvel amour en voie de devenir", elle tient une rose entre ses dents et Romonsky l'embrasse sous la contrainte et se retrouve avec un goutte de sang qui coule le long de sa lèvre inférieure...
Un autre attrait du film est qu'il est tourné en hiver. Malheureusement le tournage est plutôt intérieur et les décors peu variés mais on a toutefois l'occasion de voir plusieurs fois de courtes échappées sur les routes enneigées.
Visible à la George Eastman House. L'image est en principe nette mais malheureusement le film est quelque peu endommagé par les nitrates vers la fin. Partiellement teinté.


jeudi 1 mars 2012

The White Sin - William A. Seiter - 1924



Madge Bellamy ...
Hattie Lou Harkness
John Bowers ...
Grant Van Gore
Francelia Billington ...
Grace Van Gore
Hallam Cooley ...
Spencer Van Gore (as Hal Cooley)
James Corrigan ...
Peter Van Gore
Billy Bevan ...
Travers Dale
Norris Johnson ...
Grace's Aunt
Ethel Wales ...
Aunt Cynthia
Otis Harlan ...
Judge Langley
Myrtle Vane ...
Mrs. Van Gore
Arthur Millett ...
The Doctor
James Gordon ...
Yacht Captain

75 minutes

A Farm Center, un patelin quelconque. Hattie Lou vit avec sa tante Cynthia, une femme acariâtre et sans cœur qui la fait travailler sans répit et ne lui accorde aucun loisir et qui "has no room for charity in her bigoted soul". Le jour d'une fête alors qu'Hattie Lou a confectionné une robe secrètement, la mégère lui interdit de se monter ainsi attifée en Jezabel.
Hattie Lou se rend compte que le train qui passe en général sans s'arrêter à Farm Center est immobilisé. Comme elle rêve de romance et d'aventures elle s'approche et aperçoit les voyageurs, de riches personnes, les van Gore et leurs amis. Une femme de chambre est renvoyée car elle résiste aux assauts des jeunes gens. Hattie Lou prend sa place et se prépare à une croisière. Spencer Van Gore la poursuit de ses assiduités et lui promet le mariage. Comme Hattie le prend au sérieux, il monte un mariage bidon par le capitaine du bateau. Mais celui-ci a une fille et il s'arrange pour que le bateau se retrouve secrètement à plus de 3000 miles de la côte rendant ainsi le mariage légal. L’écœurant Spencer renvoie Hattie Lou, persuadé de lui avoir joué un bon tour ...



C'est l'histoire de Cendrillon en pire dont "Romance—tempting us to escape from the gray realities of today into the rose-colored land of tomorrow" résume bien le thème. Hattie Lou est l'incarnation de la jeune fille naïve et rêveuse qui se fait avoir de la manière la plus abjecte qui soit. Difficile à croire pourtant qu'un Capitaine se rende complice d'une telle chose (mais bon les capitaines d'aujourd'hui ne se montrent pas toujours à la hauteur finalement si l'on se réfère au naufrage récent d'un bateau de croisière dont je ne citerai pas le nom). La sœur de Spencer n'est pas consistante non plus. Elle renvoie la femme de chambre parce qu'elle refuse les avances de Stubby, l'ami un peu débile de Spencer, mais par contre semble protéger Hattie Lou. Enfin jusqu'à un certain point car elle avalise les actes de son frère en ne les dénonçant pas et lui garde son affection.

Madge Bellamy incarne plutôt bien Hattie Lou, ce genre de rôle de fille sans trop de caractère lui va comme un gant. Elle en fait toutefois quelquefois un peu trop dans la gestuelle, mais ce style va avec l'époque. Hallam Cooley est terrible, la tête à claque par excellence. John Bowers est toujours adorable avec son regard intense mais il n’apparait qu'après le changement de bobine, soit vers la fin, dans le rôle du frère dont on ignorait l'existence et qui a été blessé durant la guerre.

On peut reprocher à ce film d'exploiter toutes les voies du mélodrame : la pauvre fille exploitée, les méchants riches, la cruauté de l'abuseur, la précarité d'Hattie et de son bébé, le pauvre gentil frère blessé à la guerre, l'incendie, puis le final où tout à coup l'affreux frère passe à l'action etc. Pour s'éviter de trop en faire quand même, le réalisateur saute deux années durant lesquelles, son bébé vivant on ne sait où, Hattie semble vivre sous les ponts mais retrouve des vêtements convenables pour se présenter à la famille Van Gore. C'est excessif et tiré par les cheveux quand même.

Malgré tout on a droit à quelques très jolies scènes, par exemple celle où Hattie et Grant jouent aux échecs, quelques très beaux regards sont échangés, des mains tentent de se toucher, c'est charmant.

On trouve ce film chez Grapevine.

jeudi 23 février 2012

Lorna Doone - Maurice Tourneur - 1922


Madge Bellamy ...
Lorna Doone
Mae Giraci ...
Lorna as a Child (as Mae Giracci)
John Bowers ...
John Ridd
Charles Hatton ...
John as a Child
Frank Keenan ...
Sir Ensor Doone
Jack McDonald ...
'Counsellor' Doone (as Jack MacDonald)
Donald MacDonald ...
Carver Doone
Norris Johnson ...
Ruth - John's Cousin

87 minutes
D'après un roman de R.D. Blackmore

Une histoire certainement très populaire car on en trouve déjà quatre versions précédemment tournées en 1911,1912, 1915 et 1920

Dans le Devon à un relais de poste. Un jeune garçon fils de fermier, John Ridd, se lave à la fontaine alors qu'arrive un luxueux carrosse, les chevaux portant un postillon. Une comtesse en sort ainsi que sa fille. Les deux jeunes gens font connaissance pendant qu'un homme annonce qu'il vient d'être attaqué sur la route par les Doone, une bande de brigands sans foi ni loi qui sévit dans les environs. John donne son couteau gravé à son nom à Lorna pour se défendre le cas échéant. Les villageois déconseillent au conducteur de prendre la route mais la comtesse de Lorne décide de poursuivre sa route car elle sait de source sûre que les hors-la-loi ne molestent pas les femmes. Sur la route le carrosse est attaqué et Sir Ensor Doone (Keenan), un noble à la tête de la troupe à la suite d'une injustice s'empare de la petite fille sous les yeux horrifiés de sa mère. 
Bien des années plus tard dans la forteresse de Doone, Lorna (Bellamy) est devenu la fierté de Sir Ensor qu'elle a apprivoisé. Le fils de son conseiller, l'affreux et brutal Carver (MacDonald) désire l'épouser mais devant la détresse de Lorna Sir Ensor déclare que lui vivant Lorna aura toujours le droit de choisir son prétendant. Pendant ce temps, John (Bowers) devenu un jeune et solide jeune homme tombe à l'eau et dévale la rivière qui l'emmène dans le fief des Doone par une cascade. Lorsqu'il ouvre les yeux après sa chute, il voit devant lui une belle jeune fille. Alors qu'il se présente, la jeune fille va chercher son couteau et les deux jeunes gens sont ravis de se retrouver. Comme Carver approche Lorna indique à John un chemin le menant hors de la vallée de Doone à travers la lande et John lui dit qu'en cas de besoin elle n'aura qu'à faire un signal depuis le sommet de la montagne ...



Une belle histoire romantique. Je me suis laissée emportée par le lyrisme envoutant et la poésie des images (par Henry Sharp). Le tout est enrobée d'une excellente musique composée par Mari Lijima et joliment teinté (Kino). Les jeunes gens qui interprètent les héros au début du film sont charmants, John Bowers compose un jeune homme courageux et sincère, Madge Bellamy se montre d'une grande douceur avec ses boucles et ses grands yeux. Frank Keenan fait très noble déchu (un peu un physique à la capitaine Fracasse), et Donald MacDonald se montre brutal comme il se doit. Les intertitres sont très soignés, les décors extérieurs sont somptueux, les costumes vous propulsent dans ces années lointaines et le tout vous fait facilement oublier tout ce qui vous entoure.
On ne peut que crocher dans ces conditions !







Titres français (incomplet)

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