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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 21 février 2018

The Soul of Youth - William Desmond Taylor - 1920



La vie est bien cruelle. Une femme vend son bébé encore en gestation à une femme sans scrupule qui, après que la pauvre femme meure en couche, fait mine de l'avoir elle-même mis au monde. Pete Morano, son mari n'est pas dupe et fait jeter le bébé hors de la maison. Une bonne emmène alors le petit garçon dans un orphelinat où il devient le souffre douleur de l'établissement.
Les années passent, jamais personne ne souhaite adopter Ed Simpson qui subit en silence les méchantes blagues des autres orphelins tout en effectuant les tâches les plus rébarbatives.

Un jour Ed aperçoit quelques vauriens torturant un chien qu'il sauve et cache. Enfin il connait un semblant d'amour avec Sim, baptisé d'après son nom de famille, jusqu'au jour où Sim est chassé de la maison. Ed décide de s'enfuir à son tour et se rend en ville avec le chien. Pour se nourrir il dérobe quelques bananes mais un policier le voit et le poursuit. Ed et Sim se cachent grâce à l'aide d'un petit vendeur de journaux, Mike, qui les emmène dans sa maison, une grosse caisse en bois dans un quartier pauvre. 
Comme il est trop grand pour vendre des journaux, Ed cire les chaussures. Sa route ne tarde pas à recroiser celle du policeman qui aimerait bien le coffrer, d'autant plus qu'il a vu le garçon trouver un portemonnaie qu'il emporte au plus vite. Ed et Mike sont aux anges, avec les 7 dollars qui se trouvaient dans le porte monnaie ils subsistent quelque temps. Mais bientôt il faut à nouveau se nourrir et les deux garçons décident d'aller se servir dans la cuisine d'une riche propriété appartenant à Monsieur Hamilton, un homme qui souhaite mettre le véreux Morano qui se présente à la mairie hors de la ville.
Les deux garçons se font remarquer par le chat qui fait tomber un bocal et Vera, la fille Hamilton appelle la police. Pour sauver Mike Ed brandit un revolver trouvé dans une poubelle. Malgré tout il finit par être arrêté et passe en jugement devant le fameux juge Lindsey. Magnanime et droit, celui-ci fait la leçon à plusieurs petits garçons avant de se tourner vers Ed. Celui-ci explique la situation et fait pitié à la petite Ruth Hamilton qui s'avance en déclarant vouloir s'occuper d'Ed au lieu qu'il soit envoyé dans une maison de correction. Son père s'emballe et décide d'embarquer le petit garçon pour lui offrir une vraie vie de famille. Cela n'est pas au goût de Madame Hamilton qui accepte toutefois la décision de son mari.
La lutte contre Morano arrive à un point de non retour. Une lettre permettant enfin d'obtenir des preuves de ses malversations et de se débarrasser de cet homme est en route. Pour éviter toute interférence, Hamilton envoie Dick, le fiancé de Vera chercher la lettre à San Francisco.
Malheureusement au retour, le pauvre garçon croise la route de Morano qui détourne son attention tandis qu'un pickpocket fend délicatement la poche de son veston à l'aide d'un cutter pour s'emparer du compromettant papier.
Vera est désespérée, son  mariage est compromis car son père est furieux contre Dick mais Ed décide de s'en mêler ...

Lewis Sargent et le Juge Lindsey

Après Huckleberry Finn tourné la même année par le même réalisateur, Lewis Sargent incarne ici le pauvre Ed, un rôle qui lui va comme un gant.
L'histoire débute par des images très dures mais très explicites de la femme qui cherche à se faire bien voir par Morano en achetant un bébé. Ensuite on ne peut être que touchés par la vie cruelle menée au jeune Ed qui, débrouillard, nous emmène dans les rues de l'époque avec son copain Mike incarné par Ernest Butterworth Jr, les deux gamins se montrent solidaires l'un de l'autre.
L'action suit les vies parallèles des Hamilton et des garçons en les entremêlant habilement. 
Il parait que les orphelins sont authentiques, ainsi que le juge Ben Lidnsey qui incarne son propre rôle.

Un film touchant au final plein d'action. Une plaidoirie pour la compréhension et l'intégration des jeunes démunis et livrés à eux-mêmes.

Il existe une très belle version de ce film en DVD.


80 minutes

Lewis Sargent ...
Ed Simpson
Ernest Butterworth Jr. ...
Mike
Clyde Fillmore ...
Mr. Hamilton
Grace Morse ...
Mrs. Hamilton
Lila Lee ...
Vera Hamilton
Elizabeth Janes ...
Ruth Hamilton
William Collier Jr. ...
Dick Armstrong
Claude Payton ...
Pete Morano
Betty Schade ...
Maggie
Fred Huntley ...
Mr. Hodge
Sylvia Ashton ...
Mrs. Hodge
Russ Powell ...
Patrolman Jones
Ben Lindsey ...
Himself (as Judge Ben Lindsey)
Mrs. Ben Lindsey ...
Herself
Jane Keckley ...
Matron


mercredi 10 janvier 2018

A Pair of Silk Stockings - Walter Edwards - 1918

 

Sam Thornill se sent délaissé par sa femme. Grand rêveur il imagine une manière de la forcer à s'intéresser davantage à sa personne. Ainsi alors que Molly voudrait un roadster est-il persuadé qu'elle va acheter la voiture familiale qu'il considère adéquate pour le couple lorsqu'il lui tend un chèque. Or Molly achète réellement le roadster, ce qui laisse Sam pantois.
Plus tard il imagine que si Molly croit qu'il voit une autre femme, elle comprendra qu'il se sente malheureux. Or c'est tout l'inverse qui se produit : Après qu'il envoie à une inconnue un manteau en zibeline accompagné d'une note signée d'un admirateur inconnu qui ne rêve que de la voir à l'opéra, Molly est furieuse, surtout lorsqu'elle découvre la facture que Sam laisse obligeamment sur la petite table du salon. Contrairement à ce que Sam imaginait, Molly demande le divorce et l'obtient.

Un jour Sam est invité chez Lady et Sir Gower chez qui des jeux sont organisés. Pour une pièce de théâtre il doit se déguiser en pochard mais justement Molly fait une apparition surprise et s'incruste, créant beaucoup d'émoi auprès des convives catastrophés par la situation qui se complique.
Lady Gower attribue à Molly la chambre du Capitaine Jack Bagnal, une ancien flirt de la jeune femme. Jack doit prendre le train pour se rendre dans sa caserne mais il le rate. Celui de minuit passe tout droit et Jack revient au manoir.
Pendant ce temps Sam aimerait parler à Molly et se cache dans une armoire. Or Lady Gower vient trouver Molly et s'incruste dans la chambre.

Lorsqu'enfin elle la quitte c'est Jack qui entre dans la chambre par la fenêtre, la porte d'entrée du manoir étant fermée. Alors qu'il est sur le point de partir à son tour, Sam éternue et se trouve aussitôt maitrisé par Jack qui l'entrave à l'aide des bas de soie de Molly et lui recouvre le visage d'une cagoule improvisée.
Pris pour un voleur, Sam est trainé dans la salle de bain tandis que Pamela Bristow, tout juste 19 ans, frappe à la porte, persuadée que l'homme qu'elle aime, Jack, la trompe avec Molly.
Pour se disculper, Jack et Molly lui parlent du voleur mais sont incapables de produire le corps ficelé de Sam car celui-ci a pris la poudre d'escampette ..



Gentille comédie sur le mariage, de quiproquos en malentendus, le pauvre Sam pense avoir de bonnes idées pour attirer l'attention de sa femme, mais toutes tournent au fiasco complet.

 "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus" avant l'heure !






 68 minutes


Constance Talmadge ...
Mrs. Molly Thornhill
Harrison Ford ...
Sam Thornhill
Wanda Hawley ...
Pamela Bristowe
Vera Doria ...
Irene Maitland
Florence Carpenter ...
Maudie Plantaganet
Thomas Persse ...
Sir John Gower
Louis Willoughby ...
Captain Jack Bagnal
Helen Haskell ...
Angela
Larry Steers ...
McIntyre (as L.W. Steers)
Robert Gordon ...
Brook
Sylvia Ashton ...
Lady Gower



mercredi 16 décembre 2015

For Better For Worse - Cecil B. DeMille - 1919


Le docteur Ned Meade est un pédiatre doublé d'un chirurgien réputé. Son vieil ami Richard Burton et lui-même sont amoureux de Sylvia Norcross. La jeune fille aime Ned et de son côté Dick est aimé secrètement par Betty Hoyt, une amie très chère.
La guerre est déclarée et les deux hommes s'engagent dans l'armée à la grande joie de Sylvia qui vient d'une famille très patriotique qui ne conçoit pas qu'on puisse rester au pays tandis que d'autres se battent sur le front.
Le patron de l'hôpital Saint Agnès vient trouver Ned et le convainc de rester au pays car il est trop vieux pour le remplacer. Ned refuse tout d'abord mais finit par accepter devant l'importance de son travail.
Sylvia ne comprend pas Ned. Dans sa déception elle accepte d'épouser Dick avant son départ au front, au grand désespoir de Betty.
Après avoir été le témoin de mariage de son ami Dick, Ned reprend le cours de sa vie et Sylvia fait de son mieux de son côté pour venir en aide aux déshérités.
Un jour qu'elle distribue des cadeaux dans une rue, son chauffeur écrase malencontreusement une petite fille poussée par un petit garçon. Blessée la petite fille qui est orpheline est soignée par un médecin qui avoue son impuissance et annonce qu'elle restera paralysée des jambes. Sylvia cherche un chirurgien capable de soigner la fillette mais tous sont partis au front. Il ne reste plus qu'à se rendre à l’hôpital où travaille Ned qui accepte de soigner la petite malade. Bientôt guérie, la petite peut à nouveau
marcher et Ned l'adopte.
Sylvia se rapproche alors de Ned tandis que Dick est grièvement blessé en France. Défiguré il refuse de revenir chez lui et fait annoncer sa mort par un ami. Betty est bouleversée de chagrin tandis que Sylvia se montre plutôt froide à l'annonce de la mort de son mari.

Ned et Sylvia se voient maintenant régulièrement. Un soir ils vont annoncer leur mariage mais le destin veille. Dick, soigné, revient à la maison ...





Wanda Hawley
L'avantage avec les films de Cecil B. DeMille c'est qu'il y a toujours matière à réflexions. Il est toujours fascinant de voir comment certaines personnes créent leur propre malheur au nom d'une pseudo morale. Ici un excès de patriotisme immature empêche une jeune femme d'aimer l'homme de son coeur. Plutôt douteux bien que je ne doute pas que la confrontation entre l'idéalisme de la jeune fille et la réalité soit douloureuse. C'est juste qu'en montrant une telle immaturité le personnage féminin devient franchement un peu enfantin car il exerce une espèce de pression psychologique pour arriver à ses fins du type " si tu fais pas ceci, je vais faire cela". Vous direz que c'est peut-être ce qui faisait le charme des femmes de cette époque, mais j'en doute.
Tom Forman
Dans tout mariage on finit forcément par se confronter à un partenaire qui a d'autres visions, d'autres priorités. Évidemment ce n'est pas amusant, c'est même quelques fois très contrariant il faut bien l'avouer !

Les acteurs n'ont pas à rougir de leurs prestations mais le film traite le lien du mariage de façon un peu légère. Pour le prendre au sérieux il aurait fallu davantage de difficultés. Dans le fond si l'on se réfère au titre "pour le meilleur et pour le pire", on se demande où est le pire ? Le lien du mariage est somme tout bafoué et la fin est d'une facilité qui ôte toute crédibilité au film qui devient dès lors une gentille farce matrimoniale. C'est un peu dommage.

A souligner la jolie prestation de Raymond Hatton !

Sam Wood est assistant directeur

90 minutes



Elliott Dexter ...
Dr. Edward Meade
Tom Forman ...
Richard Burton
Gloria Swanson ...
Sylvia Norcross
Sylvia Ashton ...
Sylvia's Aunt
Raymond Hatton ...
Bud
Theodore Roberts ...
Hospital Head
Wanda Hawley ...
Betty Hoyt
Winter Hall ...
Doctor
Jack Holt ...
Crusader
Fred Huntley ...
Colonial Soldier





jeudi 5 février 2015

Saturday Night - Cecil B. DeMille - 1922



Shamrock O'Day rêve de richesse. En étendant sa lessive elle imagine que la corde est un collier de perles géantes. 
De l'autre côté de la balustrade, Tom McGuire enfile son costume de chauffeur et s'apprête à conduire Iris la richissime nièce Van Suydam. Il serre dans sa main un mouchoir qu'elle a laissé tombé et le hume quelque temps avec délice.
Iris ne rêve que de posséder un petit cottage où elle se voit cultiver quelques légumes et ce malgré le fait qu'elle soit sur le point d'être fiancée à Richard Prentiss, un homme immensément riche.
Shamrock va livrer le linge à la soeur de Richard, Elsie. Comme la femme de ménage est en train de nettoyer les escaliers de service, elle décide effrontément d'utiliser l'entrée principale et l'escalier monumental qui monte aux chambres. Arrêtée par le Majordome, elle s'enfuit et trébuche avant de rouler en bas des marches. Richard la découvre à terre et s'amuse de la voir si empruntée. Sa soeur se montrant outrée de le découvrir avec la lavandière il décide de ramener Shamrock chez elle, oubliant qu'Iris devait passer le prendre pour aller pique-niquer.
Lorsqu'Iris arrive au volant de sa voiture, son chauffeur Tom installé à ses côtés, Richard lui demande de l'attendre quelques minutes le temps d'un aller retour. Mais Iris n'est pas le genre de femme à attendre quiconque. Voyant que Richard s'intéresse à Shamrock elle décide de partir avec son chauffeur et conduit à tombeau ouvert. Comme la route est barrée elle décide de passer par le pont de chemin de fer oubliant tout bon sens. Un train arrive et Tom n'a que le temps de saisir la jeune femme et de se suspendre en dessous du pont tandis que le train passe en propulsant la voiture quelques dizaines de mètres plus bas.
Reprenant conscience après que Tom en ait profité pour l'embrasser, Iris tombe amoureuse de son chauffeur.
De son côté Richard revoit Shamrock au cours d'une soirée mondaine durant laquelle il provoque les quolibets de ses connaissances en dansant avec la jeune femme. Elsie, choquée, en profite pour annoncer ses fiançailles avec Iris mais les deux jeunes gens ne se montrent pas très enthousiastes.
Tom et Iris se marient et son oncle la déshérite croyant Tom intéressé par la fortune Van Suydam. Il n'en est rien et le jeune couple s'installe dans le petit appartement de Tom. La vie est moins drôle qu'elle se l'imaginait, Tom part chercher du travail tandis qu'Iris reste à la maison.
De son côté Richard épouse Shamrock qui ne sait pas se tenir en société. Elle ne manque pas une occasion de faire des bourdes ...



Comédie douce amère sur les différences de classes. Les deux travailleurs sont plutôt à l'aise en toute circonstance. Les enfants gâtés sont les plus difficiles à contenter, leurs éducations les empêchant de prendre les choses comme elles sont surtout à cause des conventions sociales.
Le destin est un outil important dans le scénario qui s'amuse à virevolter avec légèreté avant la fin qui tourne au drame en apportant le dénouement final. Ainsi les deux gosses de riche sont très amoureux de leurs époux respectifs qui, de leur côté, emplis de bon sens, décident qu'ils ne peuvent pas vivre dans un monde qui les empêche d'être eux-mêmes sans se prendre la tête.

Si on s'amuse un peu au début, les choses se corsent assez vite. Iris fait de gros efforts pour plaire à son mari qui dans le fond se montre très macho. Pour illustrer les différences sociales on passe de scènes dans le petit appartement de Tom et Iris aux grosses bastringues données par les Prentiss, dont celle donnée le soir d'Halloween. Ce jour particulier est bien choisi, car tout va se jouer le même soir, les masques vont tomber !
Le luxe contraste fortement avec la simplicité, les protagonistes tentent bien de se fondre dans le décors de l'être aimé mais ce sera sans succès.

Un film tragi-comique avec une fin surprenante et sans concession. Iris et Richard auront de la peine à se remettre de leur aventure tandis que Tom et Shamrock retomberont très vite sur leurs pieds. L'amour n'aura pas suffi, les convenances seraient les plus fortes selon M. DeMille.

90 minutes

Leatrice Joy ...
Iris Van Suydam
Conrad Nagel ...
Richard Prentiss
Edith Roberts ...
Shamrock O'Day
Jack Mower ...
Tom McGuire
Julia Faye ...
Elsie Prentiss
Edythe Chapman ...
Mrs. Prentiss
Theodore Roberts ...
Uncle
Sylvia Ashton ...
Mrs. O'Day
John Davidson ...
The Count Demitry Scardoff
James Neill ...
Tompkins
Winter Hall ...
The Professor
Lillian Leighton ...
Mrs. Ferguson


jeudi 5 décembre 2013

Red Signals - J.P. McGowan - 1927


En moins de deux mois 5 trains de la Western Limited Railroad ont été accidentés et pillés. Le superintendant de Central City Frank Bennet mène l'enquête et se rend sur place (il attend quand même longtemps je trouve !). 
Lafe et Jim sont les bandits qui opèrent sous le couvert d'employés de la compagnie. Peu de temps après, Jim découvre des passagers clandestins qu'il tente de faire arrêter. Lorsque le train stoppe enfin il apparait que l'un des vagabonds est le frère de Frank, Lee. Celui-ci est en fait un détective qui travaille incognito de mèche avec son frère. Lee fait la connaissance de la jolie fille d'un conducteur, Mary Callahan mais il semble que Jim tienne à faire croire que la demoiselle lui est promise...


Rien de transcendant ni d'original dans l'histoire contée, par contre les amateurs de trains trouveront grand plaisir à voir ce film bourré de scènes de trains roulant à toute vapeur dans un nuage de fumée noire.
Le réalisateur J.P. McGowan se trouve devant et derrière la caméra puisqu'il est aussi l'acteur incarne le bandit. Le détective Lee Bennet (pourquoi donc est-ce écrit Bryson sur IMDB ?) fait figure de crevette face au gabarit de McGowan...

Les intertitres sont plutôt marrants, du style "il y a toujours un restaurant du genre de la Fourchette graisseuse, souvent on le trouve à côté des pompes funèbres locales" ... ou bien en présentant le personnage de Frank Rice "Il n'y a sur terre que deux exemplaires comme lui, le deuxième est appelé girafe" ...Bref, c'est un film qui se laisse regarder !

La version de Encore Home Video n'est pas mauvaise du tout ! On trouve aussi ce film chez Grapevine Video.
Pour les amateurs de train de l'époque, la liste de quelques films muets disponibles : http://www.silentera.com/video/info/railroadFilms.html


Wallace MacDonald ...
Lee Bryson
Earle Williams ...
Mark Bryson
Eva Novak ...
Mary Callahan
J.P. McGowan ...
Jim Twyler
Sylvia Ashton ...
Opal Summers
William F. Moran ...
Lafe Reeves (as William Moran)
Robert McKenzie ...
Tim Callahan
Billy Franey ...
One-Round Hogan
Frank Rice ...
The Professor

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jeudi 19 janvier 2012

Conrad in Quest of His Youth - William C. de Mille - 1920



Thomas Meighan ...
Conrad Warrener
Mabel Van Buren ...
Nina
Mayme Kelso ...
Gina (as Meym Kelso)
Bertram Johns ...
Ted
Margaret Loomis ...
Roslind
Sylvia Ashton ...
Mary Page
Kathlyn Williams ...
Mrs. Adaile
Charles Ogle ...
Dobson
Ruth Renick ...
Tattie
A. Edward Sutherland ...
Conrad (at 17) (as Eddie Sutherland)

70 minutes

Après avoir passé de nombreuses années en Inde, Conrad (Meighan) un officier de l'armée britannique revient en Grande Bretagne. Seul Dobson (Ogle) son majordome semble l'attendre. Conrad se questionne sur les années qui passent car il se sent vieux et rêve de retrouver sa jeunesse. Pour ce faire, alors qu'il se morfond chez lui, une photo prise dans sa jeunesse qui le montre avec trois de ses cousins lui donne l'idée de recréer les moments de leur enfance et il les invite donc à remonter le temps. Les 3 acceptent plus ou moins de bon gré et se retrouvent à Sweetbay, la maison de vacances de Conrad qui n'a pas été ouverte depuis de nombreuses années.
Conrad organise des animations pour recréer l'esprit de l'époque. Pour commencer un repas est organisé sur la petite table qu'ils utilisaient lorsqu'ils étaient petits. Du lait et du porridge leur sont servis mais visiblement cette pitance ne passe pas aussi bien que lorsqu'ils étaient jeunes. Conrad tente de ranimer l'ambiance en chantant des chants de leur enfance en s'accompagnant au piano désaccordé mais le coeur n'y est pas. Après que quelqu'un ait proposé un bridge, il sort un jeu des petits chevaux qui provoque le sommeil chez ses trois cousins qui montent se coucher. Le toit fuit ou le lit est inconfortable, bref, au petit matin tout ce beau monde qui a attrapé froid rentre à Londres. Conrad décide alors de contacter une ancienne petite amie mais celle-ci a beaucoup changé et a maintenant quatre enfants insupportables. Il pense alors à son premier amour, une femme mûre qu'il trouvait très belle et qui, lorsqu'il avait dix sept ans, l'avait embrassé en bravant les interdits. Ni une ni deux il se rend en Italie et retrouve Madame Adaile vieillie mais toujours belle. Après une cour pressente, il la convainc de le retrouver dans sa chambre durant la nuit. Lorsque Madame Adaile enfin se décide à le retrouver, elle le surprend endormi, la bouche ouverte et finit par lui laisser un petit mot épinglé sur le fauteuil ...



Très finement réalisé, la quête est très humaine, on aurait envie de rire devant ces adultes qui tentent de retrouver les joies de l'enfance. Mais ces scènes sont à la fois nostalgiques et tristes par l'impossibilité qu'il y a de recréer le passé. Petit à petit Conrad se résigne à vieillir avec une certaine tristesse.  La scène où Madame Adaile vient le retrouver est tout bonnement excellente. L'hésitation puis la déception mêlée de soulagement sont magnifiquement rendus par Kathlyn Williams qui se montre sous les traits d'une femme d'un certain âge qui voudrait croire à cette chance inespérée. Le petit mot qu'elle laisse à l'intention de Conrad est très sage. C'est le meilleur moment du film. On se demande si le pauvre Conrad va poursuivre sa quête ou s'il va se décider à vivre enfin.
Des attaques de nitrate par deux fois empêchent de voir la rencontre de Conrad avec Tattie et Lady Remington. Bien sûr la conclusion est que l'amour permet de rester jeune et William C. de Mille nous le prouve en 60 minutes.
Un bon film qui permet de se poser des questions tout en passant un bon moment !

mercredi 30 novembre 2011

Don't Change your Husband - Cecil B. DeMille - 1919



Elliott Dexter ...
James Denby Porter
Gloria Swanson ...
Leila Porter
Lew Cody ...
Schuyler Van Sutphen
Sylvia Ashton ...
Mrs. Huckney
Theodore Roberts ...
The Bishop, Rt. Rev. Thomas Thornby
Julia Faye ...
Nanette aka Toodles
James Neill ...
Butler
Ted Shawn ...
Faun

71 minutes
Titre français : Après la pluie, le beau temps


Leila (Dwanson) et James Porter (Dexter) sont mariés depuis quelque temps. James est pris par son travail, et lorsqu'il rentre à la maison, il se laisse aller : il prend du poids, se cache derrière un journal la moitié du temps, ne prend pas la peine de prendre un cendrier, s'endort en fumant, ronfle et pire encore, adore les oignons qu'il mange tout le temps ! Leila n'en peut plus, ses remarques ne changent rien. Le jour de leur anniversaire de mariage que Dexter a oublié, il arrive en retard au repas organisé, ne comprend même pas les allusions à la fête en repoussant les petites figurines déposées sur la table, oublie un cadeau et emprunte celui de l’évêque invité dans le but d'éviter de gaffer. Mais Schuyler (Cody) qui veille dans l'ombre et qui désire Leila, s'arrange pour que celle-ci comprenne que le cadeau ne provient pas de son mari et entame une cour acharnée ..



Une vraie caricature du mariage que ce film ! tout y est et vous y reconnaitrez certainement un pan de votre vie matrimoniale. Les scènes sont bien pensées, les allusions de Schuyler sont super originales (à voir si on manque d'idées pour courtiser, par exemple sa manière de prendre une effigie sur la table et de la faire avancer en direction de celle de la mariée est amusante) - Les seconds rôles sont très bien, Sylvia Ashton dans le rôle de la tante de Schuyler, Theodore Roberts dans le rôle de l'homme d'église, Julia Faye dans celui de l'intrigante intéressée Toodles.
Gloria Swanson se montre en femme aimante et patiente. Ses costumes sont magnifiques et les décors soignés. Elliott Dexter fait très époux fatigué qui a d'autres préoccupations, et Lew Cody attaque la femme mariée de toutes manières qu'il connaisse et ne manque franchement pas d'air. D'ailleurs certaines de ses stratégies n'auraient certainement aucun succès de nos jours, ou bien ?

Quelques scènes imagées prêtent quand même à sourire par leur côté extrêmement kitsch, telle la scène ci-dessous sensée montrer l'amour ...

mais il n'y a pas photo entre Cody et Dexter, franchement ! 
Ce film vous apprend à regarder votre vie conjugale avec un microscope et non un télescope (dixit l'intertitre) !




... c'est Cecil B. DeMille qui vous le dit (ok, je garde le mien alors !)


mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







Titres français (incomplet)

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