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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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mercredi 13 janvier 2021

Castles for Two - Frank Reicher - 1917

 


En Irlande, un lord sans fortune, Brian O'Neal vit avec ses 3 soeurs et sa mère. Sur les terres du domaine vivent des fermiers encore plus pauvres que lui.

Aux Etats-Unis, une riche héritière d'origine Irlandaise décide de retourner sur les traces du passé et loue un manoir non loin de celui des O'Neal. Désireuse d'oublier les contraintes dues à sa position sociale, Patricia Calhoun demande à sa secrétaire de se faire passer pour elle et se rend au village où elle donne de l'argent aux pauvres qui critiquent beaucoup Lord O'Neil.

De leur côté, les soeurs de celui-ci décident que leurs soucis seraient éradiqués si Brian faisait un mariage d'argent et épousait la riche héritière américaine. Mais Brian qui a vu la secrétaire qu'il prend pour Patricia, déclare qu'elle est bien trop vieille pour lui et part se promener dans les bois avec son chien. Pendant ce temps les villageois font la fête, et avec l'argent reçu la plupart des hommes se saoulent.

Assis sur un tronc et pensif, Brian est bien malheureux lorsque survient Patricia, habillée comme une servante et sautillant joyeusement sur le chemin. La jeune fille lui demande s'il a des soucis et s'ils sont dus au fameux Lord O'Neil et Brian répond que oui en demandant si la jeune fille travaille pour la riche américaine. Patricia retourne ensuite au manoir mais une vache au détour d'un chemin lui fait très peur et elle se réfugie dans un arbre. Le soir tombe et elle se retrouve entourée de petits lutins qui lui font signe qu'ils vont aller chercher Brian. Celui-ci croit mal digérer et suit sans s'en rendre compte les charmants petits esprits qui l'emmènent droit sur la jeune fille. Celle-ci ne se sent pas bien et Brian la porte chez lui où ses soeurs ne sont pas enthousiastes à la vue de la petite soubrette. Patricia sait désormais que Brian est Lord O'Neal mais de son côté il ignore toujours l'identité de la belle.

Les deux jeunes gens sont ravis de se connaitre et se retrouvent plusieurs fois. Un soir Patricia lui demande de la rejoindre dans les cuisines du manoir et Brian est heureux de rentrer par la petite porte pour rejoindre sa belle. Brian est décidément un brave garçon qui ne rechigne pas à faire la vaisselle ...  

 


Oh, mais quelle charmante histoire ou plutôt conte de fées.  Même si le film est un peu attaqué par les nitrates, surtout à la fin ce qui est un peu frustrant, l'histoire est parfaitement compréhensible.

Quel bonheur que de visionner ce film et les lutins coquins que seule la belle Marie Doro peut voir ! Les images avec les elfes sont très poétiques, jolies surimpressions d'images avec une lumière qui décrit bien la magie de l'instant, un pur moment de douceur assuré !

De 1915 à 1922, Marie Doro et Elliott Dexter étaient mariés.

Ce film a vu le jour en DVD grâce à une campagne kickstarter d'Edward Lorusso

Musique d'accompagnement : David Drazin

40 minutes



Marie Doro ... Patricia Calhoun

Elliott Dexter ... Brian O'Neil

Mayme Kelso ... Patricia's Secretary

Jane Wolfe ... Brian's Sister (as Jane Wolff)

Harriet Sorenson ... Brian's Sister

Lillian Leighton ... Brian's Sister

Julia Jackson ... Brian's Mother

 


mercredi 2 décembre 2020

Lost and Won - Frank Reicher, Cecil B. DeMille - 1917

 


Dans une grande ville, Cinders a bien de la peine à se réveiller le matin. La jeune fille vend des journaux dans la rue mais avant toute chose, elle va prendre un café dans la roulotte à côté du dépôt où elle retrouve Bill Holt, un journaliste qui l'a prise en affection.

Connaissant l'intérêt de la petite orpheline pour la lecture, Bill lui remet un exemplaire de Daddy-Long-Legs dont il vient de faire la critique. La jeune fille est ravie d'emporter son trésor avant de commencer sa journée à vendre les exemplaires des journaux dans la rue.

Non loin, un jeune homme ayant fait fortune en spéculant, nommé Walter Crane offre un repas à son banquier, Gaige et à trois amis. Durant leur discussion, les cinq hommes évoquent le mariage et aucun d'eux ne semble prêt à se passer la corde au cou. Walter propose alors un pari, 50'000 dollars que l'un de ses amis épousera la petite vendeuse de journaux après qu'il l'ait transformée en jeune fille du monde. Les 4 hommes sont d'accord et promettent chacun 12'500 dollars qu'ils ne l'épouseront pas.

Walter va trouver Cinders et lui propose d'aller à l'école avec l'accord de Bill et d'être hébergée par sa tante. Celle-ci se montre d'abord réticente mais finit par accepter à la vue de la demoiselle.

Après une année passée dans une bonne école, Cinders revient en ville métamorphosée.  Lors de son bal des débutantes elle séduit tous les amis de Walter. Malheureusement, les affaites de celui-ci ne sont guère florissante. Gaige, le banquier qui sort avec une intrigante nommée Cléo Duvene craint toutefois qu'il remporte son pari et va trouver Cinders pour lui signaler que l'homme qu'elle aime est ruiné et qu'il ne peut plus subvenir à ses besoins. Il lui conseille de quitter la maison sans rien dire et bien sûr sans qu'on sache qu'il est derrière la manigance.

La pauvre Cinders s'en va trouver son vieux et fidèle copain Bill, maintenant rédacteur en chef, qui lui offre un job de reporter.

 Lorsque Walter est complétement ruiné, son pseudo ami Gaige lui offre un boulot à la banque. Un jour, comme sa maitresse lui réclame un collier à 20'000 dollars, Gaige dérobe la somme dans le dos de Walter qui  est jeté en prison.

Déterminée à prouver son innocence, Cinders mène son enquête ...


 
Sympathique conte de fée. L'histoire est bien menée à un rythme régulier. Presque oubliée de nos jours, Marie Doro était une actrice de théâtre bien connue ces années là et Elliott Dexter se montre toujours attachant.

Il s'agit d'un film de la Bibliothèque du Congrès récemment restauré par Ed Lorusso et Joe Harvat, qui a fait partie d'une campagne Kickstarter menée avec succès. L'accompagnement musical est assuré par David Drazin. Les images sont remarquablement bien restaurées !

 55 minutes


Marie Doro ... Cinders

Elliott Dexter ... Walter Crane

Carl Stockdale ... Kirkland Gaige

Mayme Kelso ... Cleo Duvene

Robert Gray ... Bill Holt

 

Marie Doro


 

mercredi 16 décembre 2015

For Better For Worse - Cecil B. DeMille - 1919


Le docteur Ned Meade est un pédiatre doublé d'un chirurgien réputé. Son vieil ami Richard Burton et lui-même sont amoureux de Sylvia Norcross. La jeune fille aime Ned et de son côté Dick est aimé secrètement par Betty Hoyt, une amie très chère.
La guerre est déclarée et les deux hommes s'engagent dans l'armée à la grande joie de Sylvia qui vient d'une famille très patriotique qui ne conçoit pas qu'on puisse rester au pays tandis que d'autres se battent sur le front.
Le patron de l'hôpital Saint Agnès vient trouver Ned et le convainc de rester au pays car il est trop vieux pour le remplacer. Ned refuse tout d'abord mais finit par accepter devant l'importance de son travail.
Sylvia ne comprend pas Ned. Dans sa déception elle accepte d'épouser Dick avant son départ au front, au grand désespoir de Betty.
Après avoir été le témoin de mariage de son ami Dick, Ned reprend le cours de sa vie et Sylvia fait de son mieux de son côté pour venir en aide aux déshérités.
Un jour qu'elle distribue des cadeaux dans une rue, son chauffeur écrase malencontreusement une petite fille poussée par un petit garçon. Blessée la petite fille qui est orpheline est soignée par un médecin qui avoue son impuissance et annonce qu'elle restera paralysée des jambes. Sylvia cherche un chirurgien capable de soigner la fillette mais tous sont partis au front. Il ne reste plus qu'à se rendre à l’hôpital où travaille Ned qui accepte de soigner la petite malade. Bientôt guérie, la petite peut à nouveau
marcher et Ned l'adopte.
Sylvia se rapproche alors de Ned tandis que Dick est grièvement blessé en France. Défiguré il refuse de revenir chez lui et fait annoncer sa mort par un ami. Betty est bouleversée de chagrin tandis que Sylvia se montre plutôt froide à l'annonce de la mort de son mari.

Ned et Sylvia se voient maintenant régulièrement. Un soir ils vont annoncer leur mariage mais le destin veille. Dick, soigné, revient à la maison ...





Wanda Hawley
L'avantage avec les films de Cecil B. DeMille c'est qu'il y a toujours matière à réflexions. Il est toujours fascinant de voir comment certaines personnes créent leur propre malheur au nom d'une pseudo morale. Ici un excès de patriotisme immature empêche une jeune femme d'aimer l'homme de son coeur. Plutôt douteux bien que je ne doute pas que la confrontation entre l'idéalisme de la jeune fille et la réalité soit douloureuse. C'est juste qu'en montrant une telle immaturité le personnage féminin devient franchement un peu enfantin car il exerce une espèce de pression psychologique pour arriver à ses fins du type " si tu fais pas ceci, je vais faire cela". Vous direz que c'est peut-être ce qui faisait le charme des femmes de cette époque, mais j'en doute.
Tom Forman
Dans tout mariage on finit forcément par se confronter à un partenaire qui a d'autres visions, d'autres priorités. Évidemment ce n'est pas amusant, c'est même quelques fois très contrariant il faut bien l'avouer !

Les acteurs n'ont pas à rougir de leurs prestations mais le film traite le lien du mariage de façon un peu légère. Pour le prendre au sérieux il aurait fallu davantage de difficultés. Dans le fond si l'on se réfère au titre "pour le meilleur et pour le pire", on se demande où est le pire ? Le lien du mariage est somme tout bafoué et la fin est d'une facilité qui ôte toute crédibilité au film qui devient dès lors une gentille farce matrimoniale. C'est un peu dommage.

A souligner la jolie prestation de Raymond Hatton !

Sam Wood est assistant directeur

90 minutes



Elliott Dexter ...
Dr. Edward Meade
Tom Forman ...
Richard Burton
Gloria Swanson ...
Sylvia Norcross
Sylvia Ashton ...
Sylvia's Aunt
Raymond Hatton ...
Bud
Theodore Roberts ...
Hospital Head
Wanda Hawley ...
Betty Hoyt
Winter Hall ...
Doctor
Jack Holt ...
Crusader
Fred Huntley ...
Colonial Soldier





mercredi 6 novembre 2013

Adam's Rib - Cecil B. DeMille - 1923


Milton Sills ...
Michael Ramsay
Elliott Dexter ...
Prof. Nathan Reade
Theodore Kosloff ...
Jaromir XIII - Deposed King of Morania
Anna Q. Nilsson ...
Mrs. Michael Ramsay
Pauline Garon ...
Mathilda Ramsay
Julia Faye ...
The Mischievous One
Clarence Geldart ...
James Kilkenna
Robert Brower ...
Hugo Kermaier
Forrest Robinson ...
Kramer
Gino Corrado ...
Lt. Braschek
Wedgwood Nowell ...
Minister's Secretary
Clarence Burton ...
Cave Man



102 minutes
Titre français : La rançon d'un trône

Michael Ramsey est un business man très occupé à surveiller le cours du blé qui la rendu très riche. Le jour du XIXe anniversaire de leur mariage, sa femme Marian reçoit la visite de Jaromir, un homme qui lui apporte la romance qui lui manque tant tandis que son mari semble avoir oublié ce jour très important pour elle. Jaromir veut l'épouser et lui prouve son amour. 
Toutefois Michael prend conscience de la date du jour et s'en va retrouver sa femme qu'il trouve dans les bras de Jaromir. Alors qu'il va en venir aux mains, le serviteur de la maison reconnait dans le rival le roi exilé de Moronia, Jaromir XIII, chassé de son pays par la révolution. Avant son départ il promit de revenir au pays si son peuple avait besoin de lui.
De son côté la fille de Marian et Michael, Mathilda, est très éprise d'un paléontologue zoologiste Nathan Reade qu'elle retrouve dans son musée et qu'elle séduit avec aplomb. Lorsqu'elle apprend que sa mère est prête à tout pour s'enfuir avec Jaromir elle décide de l'en empêcher. De son côté Michael à fort à faire pour contrer le Roi qui obtient tous les regards des femmes enamourées au cours d'une soirée organisée par sa femme. 
Mais très vite Marian décide de quitter son mari et sa fille pour s'enfuir avec l'homme qui lui témoigne tant d'intérêt et Michael va jouer son va-tout : négocier le blé de Moronia à perte et faire remonter le roi sur son trône et l'éloigner de sa femme. Le parcours est semé d'embuches pour Michael et Marian qui risquent le tout pour le tout pour époigner leur femme et mère de Jaromir ...


Un film sérieux traité avec un certain humour au début mais qui finit par basculer dans le drame. Mathilda a jeté son dévolu sur le professeur de paleontologie qui en tombe amoureux. Toutefois ses actes ne correspondent pas à ce que le pauvre homme attendait de l'amour. Durant la soirée Mathilda qui tente d'éloigner Jaromir va ainsi cruellement blesser le coeur du pauvre Nathan en préférant danser avec le roi. 

Les décors sont somptueux et les scènes superbement filmées. Ainsi verra-t-on Mathilda s'asseoir sur un vénérable squelette de stegausorus sous les yeux horrifié du conservateur, semant ainsi la pagaille au sein du musée poussiéreux. La soirée organisée par Marian est très joliment rendue : les danseurs sont couverts d'une pluie de pétales (il me semble), ils ouvrent des ombrelles pour se protéger puis allument des lanternes qu'ils tiennent à bout de bras tandis que l'intensité de la lumière baisse.
Pour nous expliquer que le problème de la confiance et de l'amour est récurrent depuis la nuit des temps, Cecil B. DeMille nous invite à le rejoindre au début de l'humanité où les acteurs grimés de façon simiesque et vêtus de peaux de bête reproduisent la scène à la façon de l'époque. Ainsi Elliott Dexter deviendra un fabricant d'arc, Anna Q. Nilsen créera des poteries à base d'osier, et le "serpent" détournant la gentille femme au foyer se montrera sous les traits d'un joueur de flûte.

Bref on passe un bon moment, comme toujours les déboires matrimoniaux vécues par les autres apportent toujours de l'eau au moulin aux vies des couples vivant de nos jours. Bien sûr les temps changent mais dans le fond les problèmes soulevés restent toujours autant d'actualité, ou bien ?

On trouve le film chez Grapevine video, l'image est bonne.





jeudi 11 juillet 2013

Capital Punishment - James P. Hogan - 1925



Clara Bow ...
Delia Tate

George Hackathorne ...
Dan OConnor
Elliott Dexter ...
Gordon Harrington
Margaret Livingston ...
Mona Caldwell
Alec B. Francis ...
Chaplain
Mary Carr ...
Mrs. OConnor
Robert Ellis ...
Harry Phillip
Joseph Kilgour ...
Governor
George Nichols ...
Warden
Eddie Phillips ...
Condemned boy
Edith Yorke ...
Boys mother
John T. Prince ...
Doctor (as John Prince)
Wade Boteler ...
Officer Dugan
Fred Warren ...
Pawnbroker
Sailor Sharkey ...
Convict

67 minutes

Un condamné à mort hurle son innocence alors que l'aumônier tente de le consoler et que deux gardiens attendent pour l'emmener sur la chaise électrique. Pendant ce temps un homme implore le gouverneur local de commuer sa peine en condamnation à vie faute de preuves. Non loin un homme avoue sur son lit de mort être coupable du crime mais trop tard, la peine est exécutée.

Pour éviter une telle erreur se reproduise, deux amis Gordon Harrington et Harry Phillip font un pari pour démontrer la faiblesse de la procédure : Harry Phillip va disparaitre et l'accusé sera disculpé en dernière minute. Harrington propose $10'000 à Danny O'Connor qui accepte bien volontiers de jouer l'accusé en imaginant la belle vie qu'il pourra offrir à sa fiancée Delia et à sa mère avec une telle fortune. Les deux hommes écrivent une confession avant de mettre leur projet à exécution.
Danny est incarcéré au grand désespoir des femmes de sa vie qu'il n'a pas mises au courant. Il se trouve que Harry, le pseudo mort en a assez d'attendre et qu'il profite de la situation pour se jeter sur la petite amie de Harrington, Mona Caldwell. Harrington surprend la scène et défend la jeune femme mais dans le combat Harry est tué.
Au bout des deux semaines Danny toujours très sûr de lui explique le plan au directeur de la prison qui lui met le journal annonçant le crime de Harry sous le nez. Danny est persuadé que Harrington ne va pas tarder à le disculper et envoie Delia chercher la confession signée par les deux hommes, mais et l'avocat et le papier ont disparu ...
Un film visant à convaincre d'abolir la peine de mort. Et comme Fritz Lang l'a tourné dans son dernier film américain 'Beyond a Reasonable Doubt', l'affaire tourne plutôt mal.

Les premières images sont terribles, Eddie Phillips vous scotche dans votre fauteuil, beau et jeune il sort ses tripes pour vous convaincre de son innocence et on ne peut que se sentir interpellés face à la scène.
Par la suite le film n'atteindra plus une telle intensité, George Hackathorne étant beaucoup plus cabotin. Malgré tout on suit l'affaire avec intérêt grâce à Alec B. Francis, toujours plein de miséricorde à l'écran, Elliott Dexter que sa conscience travaille quand même malgré tout, Margaret Livingston égale à elle même au bord de la légalité, Robert Ellis (qui tout à coup se montre bestial alors qu'il aurait pu se contenter de tenir deux semaines dans l'isolement pour jouer le jeu correctement, enfin c'est dans le scénario donc voilà...), Mary Carr et Edith York dans les rôles des mères, sans oublier Clara Bow la gentille et fidèle petite amie de Danny et l'agent de police attendri par les deux tourtereaux joué par Wade Boteler. Mais malgré tout ce beau monde, celui qui tire son épingle du jeu haut la main à mes yeux, c'est Eddie Philipps !
On se demande comment le médecin légiste ne voit pas que le mort a été tué alors que l'accusé était déjà en prison, mais là aussi la question du timing n'est pas très claire bien qu'on imagine qu'il ait été tué vers la fin des deux semaines puisque Danny dévoile le plan au moment où la parution du journal est faite ...




lundi 19 mars 2012

Whispering Chorus (The) - Cecil B. DeMille - 1918


Raymond Hatton... John Tremble
Kathlyn Williams... Jane Tremble
Edythe Chapman... John Tremble's mother
Elliott Dexter... George Coggeswell
Noah Beery... Longshoreman
Guy Oliver... Chief McFarland
John Burton... Charles Barden
Tully Marshall... F.P. Clumley
William H. Brown... Stauberry
James Neill... Channing
Gustav von Seyffertitz... Mocking Face
Walter Lynch... Evil Face
Edna Mae Cooper... Good Face

81 minutes


John Tremble est un homme qui n'est pas heureux. Il tient la comptabilité de Clumley mais ne cesse de comparer sa condition à celle des autres. Son paletot et son chapeau sont élimés, sa femme Jane (Williams) et sa mère (Chapman) joignent les deux bouts en se serrant la ceinture et se montrent pleines de bonne volonté et aimantes, mais John est rongé de l'intérieur et ne peut apprécier la vie qu'il mène. Le soir de Noël, sa femme et sa mère préparent le petit arbre qu'elles ornent avec amour et John fait un drame en recevant une nouvelle facture. Sa mère lui ayant fait remarquer que Jane a payé des médicaments pour ses soins, elle a renoncé à s'acheter une petite robe. John décide alors de lui l'acheter et sort. Ce faisant il rencontre une connaissance qui lui conseille de jouer l'argent qu'il a entre ses mains pour le faire fructifier. Bien sûr il perd tout et rentre à la maison d'humeur exécrable. Le lendemain il se décide à falsifier les comptes de son patron qui est sous le collimateur d'un jeune homme de loi, George Coggeswell (Dexter). Celui-ci dénonce le pot de vin et John prend peur et s'enfuit sur la petite île de Jericho. Alors qu'il pêche il découvre le corps d'un cadavre qui flotte dans l'eau. Aussitôt germe dans son esprit l'idée qu'il ne sera pas poursuivi s'il est déclaré mort et il monte donc une scène dans laquelle il fait croire qu'un certain Edgar Smith l'a assassiné car il refusait de falsifier les comptes. Pour ce faire il revêt le corps de ses vêtements et lui assène un coup de bouilloire métallique sur la tête avant de prend la fuite. Le corps du pseudo John Tremble est découvert et identifié par sa femme qui pense que ce doit être son mari à la vue des vêtements et des accessoires lui appartenant.

Effondrées Jane et sa belle mère sont sorties d'embarras par George qui propose du travail à Jane puis, le temps passant, tombe amoureux d'elle. Pendant ce temps John cherche du travail sur les docks mais un accident survient et le laisse boiteux ...



Le "choeur qui murmure" ce sont les voix de la conscience de John. La voix de la jalousie et de l'envie (un homme au visage dur) prend souvent le dessus, mais seule celle de la raison et de l'amour (une femme au doux visage) parvient à calmer ses pulsions. Ces visages apparaissent en surimpression derrière John et on comprend très bien le dilemme qui agite le pauvre homme joué de façon dramatique par Raymond Hatton, encore tout jeune en 1918. Ses expressions sont du grand art, à la fin du film il parait au moins 20 ans de plus.
L'idée est bonne, la façon de la mettre en image aussi. 

Il y a cependant un élément dérangeant qu'il m'a fallu un moment pour cerner : c'est l'amour que porte John à Jane qui n'est pas clair du tout. On comprend que Jane et sa mère sont des femmes aimantes et douces, mais le personnage de John est beaucoup moins évident car il se montre presque uniquement préoccupé à améliorer le sort de sa famille, même s'il émet d'une certaine manière de l'amour en désirant acheter cette robe à sa femme le soir de Noël. Il subside quand même le spectre qui régit son caractère à savoir qu'il représente un homme faible avant tout, un homme capable de voler (mais qu'a-t-il fait de l'argent, l'a-t-il utilisé pour sa fuite ? D'ailleurs on peut se demander s'il n'a pas fait tout cela pour se venger de son patron ?)

Raymond Hatton se surpasse dans la scène du repêchage du cadavre dans laquelle il montre du dégoût et de la répulsion de façon très réaliste. J'ai trouvé la façon dont il assène les coups sur la tête et la bagarre dans la maison sur les docks terriblement violentes.
Évidemment, c'est un homme marqué par ses actes mais il ne semble finalement pas montrer trop de contrition face au vol et à l'accusation qu'il a provoquée. Il semble que DeMille n'ait pas cherché à jouer dans ce registre. La seule chose qu'il nous indique c'est que John se languit de sa mère (de préférence semble-t-il) et de sa femme (vraiment ? Les signaux ne sont pas clairs). DeMille a préféré développer le côté plus spectaculaire du cercle vicieux qui fait que de John Tremble simple voleur, il devient Edgar Smith, meurtrier de John Tremble. Et là le scénario envoie tous les clichés possibles en même temps : la femme attendant un enfant de son mari maintenant Gouverneur qui ne reconnait pas jusqu'à la dernière minute ou presque son ex-mari, la mère de John (magnifique Edythe Chapman toute de douceur et de bonté) qui meurt sous le coup de l'émotion, et John qui souhaitant échapper à la chaise électrique avoue son identité au tribunal dans une scène terrible. On nage en plein mélodrame même si l'action se suit avec intérêt.

Le prêtre à la fin est joué par Jack Mulhall et son profil reconnaissable, on reconnait aussi Charles Ogle dans le rôle du juge ...




samedi 11 février 2012

Something to Think About - Cecil B. DeMille - 1920



Elliott Dexter ...
David Markely
Gloria Swanson ...
Ruth Anderson
Monte Blue ...
Jim Dirk
Theodore Roberts ...
Luke Anderson
Claire McDowell ...
Housekeeper
Michael D. Moore ...
Bobby Markely (as Mickey Moore)
Julia Faye ...
Alice Blair - Banker's Daughter
Jim Mason ...
Country Masher
Togo Yamamoto ...
Servant
Theodore Kosloff ...
Clown


env 70 mn ?

David Markley (Dexter) est handicapé des deux jambes. Riche il est secondé par sa gouvernante (McDowell) une femme très pieuse qui tente de le mener vers son Dieu (rien que d'écrire "SON Dieu", ça m'énerve). La fille (Swanson) du forgeron (Roberts) a son anniversaire et David lui offre un nouveau chapeau puis propose de payer son éducation dans une bonne école. Après quelques hésitations le père accepte et Ruth part pour ne revenir que trois ans plus tard transformée. David tombe amoureux de Ruth mais n'ose se déclarer en pensant à son handicap. Jim Dirk (Blue) est aussi amoureux de Ruth mais a peu d'occasions de se déclarer. La gouvernante prend le destin de David en mains et parle au forgeron qui incite sa fille à prendre les devants pour l'épouser. Ruth n'y voit pas d'objection et s'arrange pour provoquer la demande. David fou de joie prépare le mariage mais entre temps Ruth comprend qu'elle est amoureuse de Jim ...



le film mélodramatique par excellence. Très moralisateur, parfois excessivement, parfois porteur d'une certaine sagesse, le final est beaucoup trop miraculeux et fait perdre de sa vraisemblance. Dans le fond tout commence parce que la gouvernante se mêle de ce qui ne la regarde pas en indiquant au père qui fait de même que David est amoureux de Ruth. Les deux poussent donc Ruth et David à se lancer dans une action qui n'est peut-être pas mûre au lieu de laisser les événements s'enchaîner naturellement. Finalement les protagonistes ne laissent pas les intéressés directs prendre leur destin en mains. Dans ces conditions qui est à blâmer, je vous le demande ?

Ensuite Ruth tente bien d'en parler à David mais celui-ci, au comble de la joie, ne l'écoute pas et lui coupe la parole à plusieurs reprises. Franchement, lui aussi avait quelque chose à apprendre de la communication interpersonnelle. Ensuite le forgeron furieux à cause d'une remarque d'une pimbêche semeuse de ragots déclare ne plus jamais vouloir voir sa fille et frappe violemment une pièce métallique sortant du brasier dont les éclats lui brûlent les DEUX yeux ! Il nous est alors indiqué sur un intertitre que Dieu nous prend parfois au mot ...
Bref, on voit bien que toutes les "victimes" du destin ne le sont que parce que justement elles ne le prennent pas en mains elles-mêmes. Il en va d'ailleurs souvent de même dans la vie de tous les jours. La question est : cela a-t-il à voir avec Dieu ? (une question que je me pose, c'est tout). Monsieur DeMille le pense lui, car au final grâce aux rapprochements vers le Tout Puissant, c'est la réconciliation générale, l'amour vainqueur, le bien contre le mal écrasé, la croyance porteuse de bonheur et d'espoir. Tout le monde voit la lumière dans ce sens !
Un peu simplet quand même et dans ce sens un peu décevant même si le film se laisse voir avec un certain plaisir. L'action est bien menée, Elliott Dexter et Monte Blue sont charmants, Ted Roberts compose l'homme un peu rustre et bourru à merveille, Claire McDowell serait engagée à l'armée du Salut les yeux fermés et Gloria Swanson est plus vraie que nature. Mais le questionnement que provoque ce film fait que je n'y adhère pas même si j’apprécie les miracles. Toutefois on peut se demander si Monsieur DeMille ne l'a pas fait exprès dans ce sens vu le titre que porte ce film !
Un film à voir pour se poser des questions, donc. (C'est bien, et d'ailleurs dans le fond il n'y en a pas tant que ça qui vous poussent à réfléchir !)
Il parait qu'Elliott Dexter sortait de maladie ce qui lui donne un genre un peu maladif. Ah bon ?






mercredi 30 novembre 2011

Don't Change your Husband - Cecil B. DeMille - 1919



Elliott Dexter ...
James Denby Porter
Gloria Swanson ...
Leila Porter
Lew Cody ...
Schuyler Van Sutphen
Sylvia Ashton ...
Mrs. Huckney
Theodore Roberts ...
The Bishop, Rt. Rev. Thomas Thornby
Julia Faye ...
Nanette aka Toodles
James Neill ...
Butler
Ted Shawn ...
Faun

71 minutes
Titre français : Après la pluie, le beau temps


Leila (Dwanson) et James Porter (Dexter) sont mariés depuis quelque temps. James est pris par son travail, et lorsqu'il rentre à la maison, il se laisse aller : il prend du poids, se cache derrière un journal la moitié du temps, ne prend pas la peine de prendre un cendrier, s'endort en fumant, ronfle et pire encore, adore les oignons qu'il mange tout le temps ! Leila n'en peut plus, ses remarques ne changent rien. Le jour de leur anniversaire de mariage que Dexter a oublié, il arrive en retard au repas organisé, ne comprend même pas les allusions à la fête en repoussant les petites figurines déposées sur la table, oublie un cadeau et emprunte celui de l’évêque invité dans le but d'éviter de gaffer. Mais Schuyler (Cody) qui veille dans l'ombre et qui désire Leila, s'arrange pour que celle-ci comprenne que le cadeau ne provient pas de son mari et entame une cour acharnée ..



Une vraie caricature du mariage que ce film ! tout y est et vous y reconnaitrez certainement un pan de votre vie matrimoniale. Les scènes sont bien pensées, les allusions de Schuyler sont super originales (à voir si on manque d'idées pour courtiser, par exemple sa manière de prendre une effigie sur la table et de la faire avancer en direction de celle de la mariée est amusante) - Les seconds rôles sont très bien, Sylvia Ashton dans le rôle de la tante de Schuyler, Theodore Roberts dans le rôle de l'homme d'église, Julia Faye dans celui de l'intrigante intéressée Toodles.
Gloria Swanson se montre en femme aimante et patiente. Ses costumes sont magnifiques et les décors soignés. Elliott Dexter fait très époux fatigué qui a d'autres préoccupations, et Lew Cody attaque la femme mariée de toutes manières qu'il connaisse et ne manque franchement pas d'air. D'ailleurs certaines de ses stratégies n'auraient certainement aucun succès de nos jours, ou bien ?

Quelques scènes imagées prêtent quand même à sourire par leur côté extrêmement kitsch, telle la scène ci-dessous sensée montrer l'amour ...

mais il n'y a pas photo entre Cody et Dexter, franchement ! 
Ce film vous apprend à regarder votre vie conjugale avec un microscope et non un télescope (dixit l'intertitre) !




... c'est Cecil B. DeMille qui vous le dit (ok, je garde le mien alors !)


mardi 22 novembre 2011

Old Wives for New - Cecil B. DeMille - 1918


Elliott Dexter ...
Charles Murdock
Florence Vidor ...
Juliet Raeburn
Sylvia Ashton ...
Sophy Murdock
Wanda Hawley ...
Sophy in Prologue
Theodore Roberts ...
Tom Berkeley
Helen Jerome Eddy ...
Norma Murdock
Marcia Manon ...
Viola Hastings
Julia Faye ...
Jessie
J. Parks Jones ...
Charley Murdock
Edna Mae Cooper ...
Bertha
Gustav von Seyffertitz ...
Melville Bladen
Tully Marshall ...
Simcox
Lillian Leighton ...
Maid
Mayme Kelso ...
Housekeeper
Alice Terry ...
Saleslady (as Alice Taafe)


70 minutes

Dans une petite ville, Charles Murdock (Dexter), le riche propriétaire d'un champ pétrolifère, ne peut s'empêcher d'envier l'un de ses employés qu'il observe prendre son pique nique avec sa femme aimante .... et se sent bien seul.
Lui-même est marié et père de deux enfants déjà presque adultes. Sa femme devenue presque obèse Sophy (Ashton) passe ses journées à manger du chocolat et à trainer au lit sans se donner la peine de tenir la maison correctement. Charles se souvient au temps où il avait fait sa connaissance, alors jeune et très jolie; il lui propose de vivre séparément et, pour lui donner le temps de réfléchir à sa proposition, décide d'emmener son fils Charley 3 semaines à la chasse.
Alors qu'il vient d'abattre un ours, il fait la connaissance de Juliet Raeburn (Vidor), une jeune femme qui possède une boutique de mode très en vogue à New York. Son fils Charley lui ayant fait raser sa moustache pour le faire passer pour son frère, une romance débute jusqu'au moment où Charles se rend compte qu'il est vraiment amoureux et qu'il lui avoue être marié et avoir deux enfants. Les deux amants se séparent et Melville, le secrétaire de Charles, s'arrange pour rendre jalouse Sophy en déposant un mouchoir ayant appartenu à Juliet sur le bureau. Dès lors, Sophy refuse de divorcer...



Un film qui ne peut qu'interpeller. En effet, la caricature est extrêmement parlante. Sophy n'a plus rien de la jeune et charmante jeune fille qu'elle fut et Charles est resté jeune et séduisant. Le contraste entre Sophy et Juliet est bien sûr convaincant (et franchement rosse en ce qui concerne Sophy, mais un bon exemple à ne pas suivre, en l'occurrence !). Mais quand même il me semble que ce film est bien fortement axé sur les apparences même si l'on sait que les apparences sont aussi quelque part un reflet de soi-même ... Cecil B. DeMille ne tente pas de nous apporter plus de profondeur (Les enfants n'ont en aucun cas l'air perturbés face aux problèmes conjugaux de leurs parents - Mais il est vrai qu'il est difficile de leur donner un âge ...)

Le début est attractif, et montre les mains des protagonistes, dont Tom Berkeley, l'associé de Charles qui obtient toujours ce qu'il veut, de Viola Hastings ou de Melville Bladen. Lorsque Charles se remémore d'agréables souvenirs, une image parfumée composée de fleurs que l'on imagine capiteuses sans peine l'entoure : c'est très joliment fait, et très parlant.
J'ai bien aimé le personnage de Gustav von Seyffertitz qui lui n'hésitera pas à courtiser Sophy qui commencera alors une nouvelle vie. On peut imaginer qu'il la courtise dans le but de s'approprier sa nouvelle fortune, mais il le fait de manière charmante en tous cas !
Ce film est très agréable à suivre, surtout si l'on est dans la tranche d'âge des personnages car cela permet de se remettre en question ! Les costumes sont particulièrement sophistiqués : une tonne de fanfreluches, des plumes, plusieurs couches superposées, des breloques, des matières qui paraissent très luxueuses... Très joli à regarder d'un point de vue mode de l'époque !

Le message n'est pas très clair par contre : la plupart des hommes sont montrés comme des égoïstes intéressés (Berkeley ne pense qu'à s'amuser avec de jeunes femmes, Bladen à l'argent de Sophy - ou bien ?); Mis à part Murdock, qui lui a un rôle moins clair à définir car il semble avoir besoin qu'on s'intéresse à lui et qu'on flatte sa vanité masculine, d'amour ou de romance, de piment dans sa vie, d'une jolie femme, ou de tout cela à la fois ? les femmes se montrent comme des chasseuses d'hommes qui une fois mariées se laissent aller ...
Le seul message que j'y vois c'est de changer si ça ne va pas... donc il ne faut pas compter trouver dans ce film un message concernant le développement personnel, ni imaginer que l'adversité est un bon moyen pour apprendre à se connaître.

Dexter est attractif dans le rôle de cet homme doux et honnête. Florence Vidor encore toute jeune est bien jolie, les autres protagonistes sont tous très bien aussi.







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